Starcrossed, tome 2,Josephine Angelini
15.5/20
Chronicle
Et c’est reparti pour la suite ! Tout d’abord, switcher du français à l’anglais n’a pas été aussi simple que ça. Déjà, j’avais un peu oublié les personnages (genre Zach), il y avait un vocabulaire de demi-dieux que j’ai mis du temps à capter. Par exemple, je ne sais toujours pas ce que le terme « Rogue » désigne exactement. En plus de ça, je me suis rendu compte que j’étais complètement en train de confondre Starcrossed avec The Mortal Instruments à certains passages ! J’sais pas ce que je foutais, j’étais à l’ouest ! Je suis en train de lire les deux séries simultanément et mon cerveau voit trop de similitudes entre elles donc ma lecture devenait un peu n’importe quoi quelques moments. Mais ce n’était pas un problème. On a là un tome fluide et intéressant dans la continuité du premier et même légèrement au-dessus.
J’ai bien aimé toute cette intrigue autour des rivières de l’Enfer et de la quête d’Helen. C’était une façon créative de repenser une série qui s’inspire d’une mythologie que tout le monde connaît. La cerise sur le gâteau, c’est bien évidemment l’entrée d’un nouveau personnage clé, Orion. Je l’ai tout de suite apprécié et il a boosté l’histoire rien qu’avec sa présence. Bon, je me doutais bien, vous vous doutiez bien et le monde entier se doutait bien aussi qu’Orion représentait tout simplement le troisième angle de notre teenage girl saga. Que serait ce genre de série sans son éternel triangle amoureux ? 🤷🏻♀️
Sauf que…Ici, ça ne fonctionne pas. L’autrice a trop forcé le trait pour qu’Helen paraisse hésiter entre les deux Scions et qu’on puisse penser qu’elle tombe aussi amoureuse d’Orion mais ce n’était pas nécessaire. Elle est in loooooooooove de son faux cousin, j’ai nommé Lucas (Lucas ? Oh non) donc en fait, même si lui l’avait rejeté d’un côté, elle avait tellement de recul sur la situation qu’elle ne pouvait pas tomber amoureuse de l’autre. C’est pas comme si elle avait des doutes sur lui qui justifierait qu’elle tombe dans les bras d’Orion. Le fait que l’autrice la mette en hésitation entre les deux n’était pour moi pas convaincant, un peu maladroit même (sinon il aurait fallu une rupture réellement brutale entre Helen et Lucas pour que ça puisse être pertinent). J’ai toutefois aimé son rapprochement avec Orion, je trouvais qu’ils allaient bien ensemble et je dois avouer que le comportement de Lucas m’agaçait en parallèle. Mais bon, dans tous les cas, il reste et restera la cinquième roue du carrosse. J’attends d’avoir la confirmation de ce que je dis au dernier tome!
Et puis que dire de Lucas ? Okay, c’est son père qui l’a poussé à rompre ses relations avec Helen mais daaaamn. De toutes les façons possibles et inimaginables, c’était de très loin la pire.
En réalité, sa façon archi violente de signifier qu’il ne veut plus avoir de rapport avec elle n’a fait qu’attiser l’incompréhension d’Helen et donc sa volonté de savoir pourquoi. On ne peut pas faire plus contreproductif que ça. Puis ça ajoutait un côté drama un peu ridicule. Au final, est-ce que ça a marché ? Nan.
Pour revenir au triangle de nos perso principaux, les trois ont l’air de s’apprécier – du moins se respecter mutuellement – et maintenant qu’ils sont
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devenus des Bloodbrothers, est-ce que cela signifie qu’on va éviter les histoires d’amour pour la suite car cette nouvelle condition qu’ils partagent pourrait gêner leurs relations ?Une autre question : j’entends bien le fait que ces trois-là sont des demi-dieux aux pouvoirs extraordinaires ;
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pourquoi ? Pourquoi Helen est la seule à pouvoir aller dans l’Underworld et à envoyer des boules de feu ? Pourquoi Lucas est un Shadowmaster qui peut se rendre invisible ? Pourquoi Orion a le pouvoir de retourner la terre ? Pour lui et peut-être Helen aussi, je peux comprendre que ce sont les derniers héritiers de leurs maisons donc je suppose que ça doit leur conférer un truc que les autres n’ont pas. Mais pour Lucas ? On n’a pas assez d’informations, on nous dit juste qu’ils sont incroyables et on doit s’en contenter. Moi, je ne m’en contente pas. Pour Helen en particulier, pourquoi est-elle la plus forte de tous ? Pourquoi les Dieux, et notamment Zeus, devraient avoir peur d’Helen ? Le final du tome qui annoncent les prémices de la guerre entre les Dieux et les Scions m’a laissé perplexe. Les Scions sont les demi-dieux enfants des Dieux donc, par définition, les Dieux sont plus forts qu’eux. J’ai hâte de lire le dernier tome car j’sens qu’il y aura des divinités grecques dans tous les sens et j’ai bien envie de voir ce que cette guerre va donner.Avant de penser au dernier tome, continuons notre analyse de celui-ci. Car oui, j’ai encore une très grosse remarque à faire sur les personnages ! Si les perso principaux tiennent bon, ce n’est pas le cas des secondaires et c’est ce qui marque le plus gros défaut de ce tome pour moi :
- Je ne crois pas l’avoir déjà dit mais dès le tome précédent, je ne pouvais pas me la voir cette Claire. Déjà, j’n’aime pas ce prénom (mais si j’ai des lectrices qui s’appellent Claire ? sachez que vous, j’vous aime 🩶) et en plus elle abandonne sa meilleure amie pour partir avec son crush alors qu’elles viennent d’échapper à une attaque juste avant. Non mais ce passage m’a tué. Méprisable ce comportement. Plus que ça, je n’aime pas son personnage de tête brûlée qui prend des initiatives. Qu’elle reste le personnage secondaire qu’elle est c’est-à-dire l’amie mortelle et inutile d’Helen et qu’elle ne tente pas de jouer les héroïnes.
- En revanche, je me souviens très bien avoir déjà fait la remarque pour Noel mais on Gooood c’est pas possible. L’autrice aurait peut-être pu penser une maman moins clichée, j’sais pas moi. Le rôle d’une mère n’est pas juste de nourrir toute la famille et de s’inquiéter seulement de savoir si tout le monde a mangé. C’est un truc du genre : “Maman, il y a eu des émeutes en ville provoquée par un Dieu démoniaque ! Deux de mes cousins sont morts et j’ai perdu une jambe mais je retourne au combat“ et à elle de répondre : “Ok, je t’ai préparé ton 4h (le petit paquet sur le comptoir). Bisous, ne rentre pas trop tard pour le dîner!“
- Troisième perso que j’ai beaucoup aimé dans les faits mais dont les « princess » m’ont insupporté, c’est Hector. J’ai un problème avec les princesses, moi. A chaque fois qu’il appelait Helen de cette façon, j’avais juste envie de…hhhmm
- Quatrième et dernière chose sur Helen. C’est moi ou elle en a absolument rien à foutre de son père ? La manière dont elle parle de lui est si détachée, presque désinvolte. Son père (et surtout depuis qu’elle sait que Jerry n’est pas son père biologique) est une insignifiance dans sa nouvelle vie de déesse à plein temps. Même quand il est blessé, inconscient et ensanglanté, elle pense d’abord à réconforter Lucas qui n’est pas blessé physiquement mais qui est émotionnellement triste. Je n’ai pas trop aimé ce côté d’elle. L’autrice aurait peut-être dû donner plus d’aplomb au personnage de Jerry au lieu de l’effacer à ce point de la vie de l’héroïne.
Bon, est-ce que j’ai fait le tour de tout ce que j’avais à dire ? Hum, non même pas. Hors-sujet mais pourquoi mes chroniques sont devenues aussi longues, purée de pommes de terre ?!
Concernant l’intrigue, je trouve qu’elle est globalement bien menée. Cependant, un peu trop facile. Tout tourne toujours à l’avantage de nos héros. C’est vraiment dommage. Le fait qu’Helen n’ait besoin que de dire où elle veut aller dans l’Underworld pour y être téléportés avec Orion d’un clin d’oeil, ah bah oui, effectivement, ça résout bien tous les problèmes ! Pareil quand on apprend plus tard qu’elle peut cramer ses adversaires comme si de rien n’était. Le combat avec Automedon, tout ça pour finir de cette façon, c’est pas terrible. C’est ça le problème avec elle, le personnage est moins bon qu’au tome d’avant car je pense qu’il est trop parfait. Attention à ne pas devenir intouchable.
En parlant de ça, petite anecdote sur Helen au détour d’une page : ça m’a fumé quand elle a dit de la grand-mère de Claire (japonaise) qu’elle était raciste parce qu’elle n’aimait pas les blancs. Mais déjà j’comprends même pas ce que ce dialogue fout dans le livre. L’autrice aurait-elle voulu nous faire du zèle sur son combat pour la reconnaissance du racisme anti-blanc ??? Oui, c’est vrai qu’être une magnifique jeune femme athlétique, blonde et aux yeux bleus, ça doit pas être facile tous les jours.
Est-ce que, cette fois, j’ai fait le tour de ce que j’avais à dire ? Je crois que oui. Cette suite nous a quand même totalement remanié l’histoire. On parlait des Hundreds au premier volet alors que là, on avait plutôt affaire à Arès et les voyages dans le monde des Enfers. Je me demande si les Hundreds auront un rôle à jouer pour le dernier. Et surtout, on attend d’avoir le fin mot de l’histoire sur Daphné dont on ne sait toujours pas grand chose finalement !
Les extraits que j’ai retenus
Lucas stared at her, running his fingers over her perfect face.
He loved her eyes. They were always changing, and Lucas liked to catalogue all their different colors in his mind. When she laughed, her eyes were pale amber, like honey sitting in a glass jar on a sunny window. When he kissed her, they darkened until they were the rich color of mahogany leather, but with strips of red and gold thread shot through. Right now they were turning dark—inviting him to lower his lips to hers.
Taking in a lungful of the crisp autumn air, she turned her face to the clear night sky with the intention of taking flight. Her eyes were drawn to the three bright stars of Orion’s Belt, and she smiled at the constellation, thinking, “Hey, dude” in her mind.
She had the sudden urge to walk home instead of fly. It was far, nearly the entire length of the island from ’Sconset to her house, but these days she was used to spending hours wandering around in the dark. Helen stuffed her fists into her pockets and started trudging down the road without a second thought. Glancing at the sky, she realized that what she really wanted was to be with Orion, even if this Orion was just a bunch of chilly stars. She missed him.
“I’m dangerous when I’m out of control. And you and me together with the Furies . . .” He trailed off uncertainly, desperate to find the words that would make Helen understand him. “I could hurt a lot of people, Helen.”
“I get it.” And she did. “In the cave you could have hurt me in a million ways, and maybe killed a million people while you were at it. But you didn’t. You’re a better person than you think you are. I trust you completely.”
“Really?” he asked in a hushed voice. “You’re really not afraid of me?”
“Maybe I should be. But I’m not,” she answered softly. “You know, when the Delos family first saw my lightning, for a second there they looked at me like I was a weapon of mass destruction. But I haven’t burned down any major cities. It’s not our talents that make us safe or dangerous, it’s our choices. You of all people should know that.“
Helen accelerated straight up. She wanted to see the thin blue line of air around the earth as it faded into black sky one more time. She wanted it fresh in her mind when she laid her head down that night. She was pretty certain that if she didn’t have some sort of miraculous epiphany, she would never pick her head up again.
Cleaning the freezing blood off her face as best she could with the edge of her shirt, Helen stared at the slowly spinning earth. It was nightfall on her side of the planet, but she could still make out the gossamer layer of atmosphere. It was just a fragile sliver of nearly nothing that kept life on one side and frozen oblivion on the other. Helen marveled that something that looked so delicate could be so powerful. Another gift from Lucas, she thought, smiling at the humbling sight.
“Do you know what the tastiest part of all of this is for me? Except for the part where I get to torture you, of course,” he continued, ignoring her weak threat. “It’s that, yet again, it’s all for the love of Helen! I would never have believed that not one, but two world wars could be started for the love of a woman. You’d think money, sure. Land, of course. Thousands of wars have been fought over money and land, but LOVE? And yet here we are. Aphrodite wins again! Another war to end all wars starts for your love, and because of your love for two men and three pathetic Furies as well! And lovelovelove will be the reason the world collapses into warwarwar. It is sheer poetry!“
🤣 la confusion entre Shadowhunters et Starcrossed, je peux l’imaginer. En lisant ta première chronique, je pensais justement à Shadowhunters.
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J’étais tellement confused 😂 J’ai lu les deux séries de manière imbriquée et j’aurais du mal à les distinguer l’une de l’autre aujourd’hui
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Je comprends, il semble y avoir suffisamment de points communs entre les deux.
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