Les Chevaliers du Zodiaque, tome 5, Masami Kurumada
Chronicle
Nouvelle choc :
voir le spoil
les enfants de la fondation GRAAD ont tous le même père ???COMMENT ÇA ? C’est quoi cette histoire ?
J’en suis encore choquée, je n’y crois pas. Faut que je regarde les épisodes pour voir si c’était énoncé aussi et donc si c’est moi qui ai oublié cette énorme information mais ça m’étonnerait de ne pas me souvenir d‘un détail pareil. Puis, comment c’est possible ? Peut-être qu’on parle du même père mais pas au sens de géniteur ? Dans tous les cas, je compte sur la suite pour éclaircir ce point car c’est trop énorme pour être juste dit au passage entre deux combats.
On commence donc ce nouveau tome au quart de tour entre révélations ontologiques et combats sans pitié. Ça ne s’arrête pas jusqu’à la fin et j’ai adoré. Ce cinquième opus est largement au-dessus des précédents.
J’ai même appris une nouvelle chose pour ma culture perso : Songoku (Sun Wukong pour l’original en chinois) est le héros de la légende du « roi des singes », célèbre conte en Asie. Songoku de Dragon Ball est directement inspiré de ce conte. Eh bien, je le savais pas du tout et c’était très intéressant de l’apprendre !
Tout comme Songoku, Ikki va comprendre qu’il n’est pas non plus invulnérable et qu’il y a toujours plus fort que soit. C’est le tome qui apporte enfin une résolution à son malêtre et le fait passer à la fin dans le camp des gentils. Car oui, Ikki est plein de haine, a connu moult malheurs et souffrances et a eu une enfance difficile. Mais, en fait, c’est le cas de tous les autres orphelins de la fondation. Seiya le remet donc à sa place en bonne et due forme :
« — Je te l’ai dit, Ikki : l’armure d’or ne veut pas d’un minable comme toi comme vainqueur !! Chacun de nous est revenu au Japon après avoir enduré de terribles entraînements ! Mais il n’y a que toi ici pour te plaindre ! Quelle faiblesse ! As-tu déjà oublié quel courageux garçon tu étais autrefois…?
— Mais…
— Tu étais courageux et tu protégeais ton frère au péril de ta vie… »
Dit comme ça, on ne peut qu’être d’accord. Aucun n’a été épargné, ils ont en tous chié. Ils se sont sortis de leurs épreuves comme des vaillants et n’ont pas laissé la vie les traumatiser. Ikki est le seul a avoir été submergé par sa haine et sa souffrance. On a tendance à penser que ce dernier est le plus fort de tous les chevaliers de bronze mais j’me rends compte maintenant que c’est carrément le plus faible de tous. Tiens, ça, ça va être notre prochain sujet de débat avec mon grand-frère, lui qui est si fan du Phénix.
Tout comme cet opus, je me dois quand même d’insister sur l’enfance malheureuse de ces pauvres orphelins. Mais comment l’anime a pu me faire croire quand j’étais petite que battre des orphelins et les envoyer à l’abattoir au quatre coins du monde était quelque chose de parfaitement normal ?! Dans le flash back de Ikki, on voit que les enfants sont « gardés » à la fondation avec des fils barbelés, une clôture électrifiée, des agents de sécurité et même des chiens de garde ! Tu parles d’un orphelinat 😭😭
Et quel chien ce Tatsumi ! Je l’ai toujours détesté (tout le monde le déteste), il était tellement abusif avec les enfants. C’est vrai que Saori était une petite peste quand elle était jeune (encore maintenant) mais elle aurait dû virer Tatsumi depuis longtemps en devenant adulte. Personne l’aime, c’est un vrai méchant bien sadique.
Le flash back de Ikki qui souhaite aller sauver son frère de l’île d’Andromède est vraiment trop triste. Alors, ça me fait super plaisir pour lui quand les chevaliers arrivent enfin à le sauver de sa haine grâce au pouvoir de l’amitié et de l’amour fraternel. Un petit happy end dans tous ces combats sanglants et meurtriers.
Mais tout n’est pas que tristesse et fureur meurtrière. Y’a aussi des éléments tellement ridicules qu’ils nous font rire comme c’était le cas avec le cercueil de Shiryu qui tombe du ciel au tome d’avant. Cette fois-ci, on a droit à la sublime nudité de Misty, le chevalier d’argent du Lézard :
Entre le texte, les dessins et l’entrejambe censurée, y’a qui rien qui va 😂 En plus, c’est pas Aphrodite des Poissons le plus beau chevalier de tous ??
N’en déplaise à sa beauté, sa force d’argent est sans égal à celle de bronze. Seiya multiplie les attaques contre lui mais il finit bien par y arriver – merci running gag du cosmos ! Le truc, c’est que le nom des attaques est de plus en plus fantaisiste : on passe des classiques météores de Pégase à la comète de Pégase pour finir par le TOURBILLON DESTRUCTEUR DE PÉGASE en reprenant l’attaque de Misty contre lui. Je suis désolée mais le nom à rallonge des attaques + la surenchère est trop ridicule, ça m’a bien fait rire !
Eh bah on s’est bien amusé pendant cette lecture ! Y’avait pas mal de choses à dire mais ma révélation choc reste la supposée filiation commune entre les chevaliers de la fondation. Je serais très déçue de ne plus avoir de nouvelles à ce sujet dans les prochains tome. J’attends également de savoir pourquoi Marine s’est rangée du côté du grand Pope (protéger Seiya sans doute). Avec l’entrée des chevaliers d’argent, on s’approche petit à petit de la partie au sanctuaire et j’ai très hâte d’y arriver enfin !
Les extraits que j’ai retenus
— Esmeralda… ta mort a séché à jamais les larmes qui étaient en moi… je n’ai plus ici que des désirs de vengeance…
— Mais on dirait que l’armure d’or n’est pas la seule à souhaiter me voir gagner ! Je ressens autour de moi le cosmos de mes compagnons ! Leur amitié est comme une force qui s’ajouterait à la mienne ! Je ne combats pas seul ! Comme tu le vois, j’ai des amis qui sont de précieux alliés !! Si tu as rejeté l’amitié, l’amour et même les larmes, tu ne pourras jamais me vaincre, Ikki !!