Après le tome 1, je n’ai pas résisté et j’ai lu le tome 2 directement à sa suite ! J’en ai fait qu’une bouchée, trois jours à peine pour le finir. Et là maintenant, j’ai encore envie d’enchaîner avec le troisième opus ! Décidément, aaaaa-diiiic-tiiif 🔥🔥 ! C’est fou comme cette série arrive aussi bien à me donner envie de lire la suite alors que j’ai vraiment eu du mal à supporter l’héroïne éponyme !

Tout d’abord, ce tome est tout aussi entraînant que le premier ! Pas le temps de s’ennuyer ! Je me suis prise dans l’intrigue toujours curieuse de savoir ce qui allait se passer ! Cependant, ce tome est à deux vitesses, il y a deux grandes intrigues :

La première qui constitue ce que j’ai préféré, comme pour le premier tome, c’est l’enquête de l’Assayim. J’avais l’impression d’être dans une série policière !! C’est d’ailleurs ça puisque Rebecca est en gros le shérif de la communauté surnaturelle du Vermont. La découverte vers la fin du monde des Agameths, des démons infiltrés chez les mortels dans la finance et les grands groupes industriels m’a beaucoup intéressé, j’ai bien aimé ! Quoiqu’un peu cliché (ces méchants financiers qui sont en réalité des démons qui nous volent notre argent), mais ça restait hyper cool donc pourquoi pas développer un peu plus cet axe la prochaine fois. Voilà, ce sont les passages que j’ai le plus appréciés, si ce n’est les seuls.

La deuxième intrigue du livre, eh bien c’est une fois de plus un remake de l’histoire d’Hélène de Troie. Ça m’a saoulé mais alors à un point, inimaginable 😤. Du coup, Rebecca, qui est la plus belle femme du monde a pour elle deux prétendants qui sont également les plus puissants et les plus beaux du monde, cela va de soi, et qui sont prêts à retourner la terre entière pour l’avoir (parce que bien sûr, il n’y a qu’une seule femme aussi belle sur terre et c’est elle) et à provoquer une guerre sans pitié entre leurs royaumes. Tout le monde n’a d’yeux que pour la belle donzelle.
Franchement, ça m’a exaspéré, ça m’a fatigué carrément. Et puis c’est pas crédible. Comment ça deux vampires millénaires et insensibles censés être hyper rationnels sont à deux doigts de se déclarer la guerre pour les sentiments qu’ils ressentent vis-à-vis de la même femme ? Ridicule.

Et Rebecca est si hautaine. Pas une once de modestie. Elle est la plus belle, la plus incroyable, la plus forte, la plus intelligente, la plus courageuse, la plus puissante, la plus tout ce que vous voulez. C’est toujours elle qui a raison, et les autres doivent lui obéir, même les chefs de clans sinon abracadabra 🧙🏻‍♀️, elle vous sort ses pouvoirs magiques. 

Je l’avais sentie dès la lecture du tome 1 : Rebecca est devenue PARFAITE. Elle n’a aucun défaut. Et tout tourne autour de sa personne et de sa perfection. Je suis trop déçue du personnage. Les gens trop parfaits, bah c’est simple, ça m’ennuie. Je préfère les héros qui ont des défauts, ça leur donne du charme. Rebecca, elle, a un lien surnaturel avec un vampire Raphael, un lien surnaturel avec un démon Mark,

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un lien surnaturel avec un loup-garou Bruce, tout ça en sachant qu’elle, c’est une sorcière donc elle n’est pas de la même espèce qu’eux. Mais elle est aussi la créatrice de la vie, une destructrice de monde, la Prima des Vikaris et la prêtresse d’Akhmaleone.

Et même là, j’ai encore dû oublier d’autres trucs qui la rendent si exceptionnelle. Je me demande ce que l’autrice va encore bien pouvoir lui inventer, elle est burlesque la Rebecca.

Mais le pire, c’est même pas ça. Rebecca m’est devenue totalement antipathique au moment où elle décide de laisser

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crever Michael au soleil. Au-delà du fait que c’était son ex et le père de sa fille, il est venu lui sauver la vie.

A la limite, ok, tu ne l’aimes pas mais il t’a sauvé, c’est une question de principe ici, c’est même pas une question de sentiment. 
Et la haine et le mépris qu’elle ressent envers Michael sont exagérés, en mode elle l’a aimé comme une folle jusqu’à carrément désobéir à son clan (qui l’a soi-disant élevé comme une tueuse froide et sans pitié (mais oui, bien suuuu..)) ce qui l’a ensuite conduit à fuir dans l’anonymat pendant dix ans pour se retrouver là aujourd’hui. Quand je vous dis qu’elle est fatigante. 
Et je parle même de sa fille qui veut également

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voir son père mourir et le trouve pas aussi cool que Raphou.

Ça, c’est juste ce que l’autrice a trouvé pour se débarrasser de Michael, le faire rentrer en Europe pour laisser le champ livre à Rebecca, écourter la fin, et recommencer sur une nouvelle intrigue au prochain tome.

Bon allez, je vais m’arrêter là parce que ça devient un peu long et rien que de penser à tout ça, ça m’agace. C’est dommage pourtant car autant j’ai adoré une moitié du livre, autant l’autre moitié m’a saoulé comme il faut. J’attends tout de même le troisième volet avec impatience et d’ici là, j’espère que notre belle brune incendiaire sera redescendue de quelques étages.

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Les extraits que j’ai choisis

— Une fois Raphael, rien qu’une fois, on est bien d’accord ? fis-je avec un ton d’institutrice qui aurait pris l’un de ses élèves en train de copier. Et si tu pouvais aussi éviter de décapiter les gens par la même occasion…
— Je t’ai dit que je n’en ferai pas une habitude, dit-il en secouant avec grâce ses longs cheveux blonds.
Puis, il se mit à rire. Je me tournai vers lui, comme un tournesol vers le soleil. Tu es incorrigible ! fis-je.
— Et toi, tu es désopilante et adorable.
— Ça fait des siècles que je n’ai pas entendu Raphael rire de cette façon, remarqua Felipe en nous observant. Mes compliments, Rebecca.