Hunting Lila

Lila, tome 1, Sarah Alderson
tome 2

Présentation

After a mugging exposes her unique ability, Lila decides to run to the only people she can trust – her brother and Alex.
They live in Southern California where they work for a secret organisation called The Unit, and Lila discovers that the two of them are hunting down the men who murdered her mother five years before. And that they’ve found them. In a world where nothing and no one is quite as they seem, Lila quickly realises that she is not alone – there are others with special powers out there – and her mother’s killer is one of them…

10.5/20

Chronicle

Lila & moi, c’est – c’était – une longue histoire. J’avertis d’entrée mes Funkynautes : dans cette chronique, j’vais vlaaaaa raconter ma vie, comme toujours, mais encore plus ! Faut que j’partage comment ce bouquin s’est retrouvé dans ma wishlist infernale. Voir la chronique plus bas ⬇️

13 juillet 2013. Cette date m’évoquera toujours l’image d’un grand et précieux vase qui se brise en mille éclats par terre. C’est le premier jour du début de la fin. 

C’était le jour des feux d’artifices dans ma ville, une très belle journée d’été. Purée, on est le 14 août 2023 aujourd’hui ! J’viens de me rendre compte que j’écris cela dix ans et un mois plus tard quasiment jour pour jour. C’est dingue comme le temps passe vite ! Ça fait donc dix ans que ce livre est dans ma liste d’envies et ce n’est que maintenant que je le lis, omg, j’en finirais jamais de cette liste de malheur !

Parlons de Lila. Lila, c’est mon amie, ma meilleure amie, même. Ça me fait bizarre de dire “meilleure amie“, ça fait bien longtemps que je n’ai plus d’amies de ce genre. Lila m’a choisi pour être son amie et moi je l’ai choisi pour être la mienne. Au départ, on ne s’aimait pas. En fait, je la détestais. Vous me direz, toutes les grandes amitiés commencent de cette façon.

Plus qu’une amie, je l’ai vite considéré comme la soeur que je n’ai jamais eu. J’aimais beaucoup Lila. Je la kiffais grave – et je l’aime toujours autant. C’est pour ça que la rupture entre nous a été d’autant plus dure. Lila, c’est ma première et plus grande rupture d’amitié. Le vase s’est brisé le 13 juillet. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m’a fait mal. J’en ai même pleuré. Ça m’avait beaucoup affecté à l’époque. J’avais seize ans et je n’oublierai jamais. Quand j’y pense maintenant, ça me fait doucement sourire. Je suis nostalgique de cette époque où mes seuls problèmes dans la vie étaient mes notes du lycée, mes piles de livres et mes chroniques, et Lila. J’aime cette insouciance qu’on avait, l’innocence de nos émotions, cette façon qu’on a d’être à fleur de peau quand on est ado. La maturité (la vie plutôt) m’a rendu froide, réservée et indifférente (aigrie surtout). Parfois, je voudrais redevenir cette version que j’étais. J’étais comme un arc-en-ciel, 🌈 j’étais un arc-en-ciel 🌈. Aujourd’hui, je ne suis qu’une palette de gris (purée, faut vraiment que je reparte chez la psy, j’en peux plus d’être une déprimée chronique. Que voulez-vous, j’suis une mélancolique dans l’âme).

Quand je pense à Lila, je revois cette fille que j’étais avant, tout en couleur et tout en cheveux. Un peu exubérante, beaucoup décalée, trop funky pour ce monde. Elle me rappelle une merveilleuse époque de mon adolescence. J’ai partagé tellement de moments avec elle. Je ne la remercierais jamais assez pour toutes ces années d’amitié, tous ces fous rires, tous ces souvenirs. Je me plais à me dire que Lila est une relique heureuse de mon enfance. Elle est intrinsèquement liée à mon adolescence et c’est comme si notre amitié n’en avait pu sortir. Je pense, et c’est le fruit d’une longue réflexion que j’ai eu sur ce sujet, que certaines amitiés ont des points finaux, qu’elles durent le temps d’une étape dans nos vies puis on change, on devient quelqu’un d’autre, et d’autres amitiés naissent des cendres des anciennes – ou pas. Notre amitié à Lila et à moi n’a jamais dépassé le cap de l’âge adulte. Je ne vais pas parler pour Lila car je ne suis pas dans sa tête et je ne sais pas ce qu’elle pourrait en penser, mais moi, j »ai été incapable de faire évoluer notre relation en même temps que nous. Nous étions deux adultes séparément et ensemble, nous redevenions ces petites gamines teigneuses que nous étions plus jeunes, moi encore plus car j’étais et je suis toujours une vraie teigne. Lila est quelqu’un de compliquée et alors moi, j’préfère même pas en parler. J’crois que ça peut se deviner rien qu’à la lecture de mes chroniques, que j’suis une personne vaaachement compliquée 🐄🐄🐄

Lila et moi avons donc essayé plusieurs fois de recoller les morceaux du vase brisé. Ces dix dernières années sont jalonnées de tentatives vaines de réconciliation et de retrouvailles chaleureuses le temps de quelques semaines avant de se quitter en colère sans plus se parler une ou deux années. C’est toujours Lila qui revenait vers moi. C’est toujours elle qui faisait le premier pas, pour mon plus grand plaisir de pouvoir lui parler à nouveau. Je lui ai toujours voulu d’avoir brisé notre amitié, ce fameux 13 juillet, car je la considère, encore aujourd’hui (peut-être injustement), comme la seule responsable. En fait, l’énorme différence que j’ai notée entre elle et moi au fil de nos tentatives pour se retrouver, c’est que moi j’envisageais cela plutôt comme quelque chose de temporaire, ce qui était d’ailleurs toujours le cas, car depuis cette cassure, je n’ai cessé de faire le deuil de notre amitié et ça m’a pris sept ans de le faire, voyez à quel point ç’a été dur pour moi de perdre une si grande amie. Ce ne serait plus jamais pareil, je le savais, elle le savait aussi mais elle voulait quand même essayer alors que moi je me détachais. J’pense que pour elle, il n’y avait pas vraiment d’obstacle à redevenir amies et peut-être qu’il n’y avait pas d’obstacle, en effet. Moi, j’avais l’impression d’en voir une montagne devant moi. Peut-être bien que le seul obstacle, c’était moi. Lila cherchait à me retrouver, moi je savais déjà que c’était terminé mais ça me faisait tellement plaisir de la revoir à chaque fois qu’au final, j’acceptais de faire durer un peu plus notre belle relation, avant le point final. Le point final a eu lieu en mai 2021, il y a plus de deux ans. Je lui ai envoyé un long mail (oui, car Lila et moi, on parlait la plupart du temps par mail. On était trop des anciennes putain de merde 😂😂) des mois après histoire de marquer physiquement et définitivement le point final. Je lui devais bien ça, et c’était important pour moi afin de refermer le livre de cette vieille amitié. Avec du recul, je pense que c’est moi qui sabotais inconsciemment nos reprises d’amitié, surtout la dernière. Je suis la principale fautive, j’ai joué la gamine qui ne veut rien entendre jusqu’au bout et je regrette de l’avoir blessée si jamais ce fut le cas (de son côté, elle m’a aussi fait comprendre que mon amitié ne valait même pas 90 euros, moi qui me pensais inestimable 😭). C’était plus fort que moi. On faisait la paire quand on était adolescentes mais on n’arrivait plus à s’entendre une fois adultes. On a pris des chemins tellement différents, fait des choix de vies tellement opposés. À quoi bon faire semblant que rien n’avait changé ?

Mon amie Lila, je l’ai perdu il y bien longtemps mais je l’aimerais toujours. Pour moi, elle restera à tout jamais quelqu’un de spécial et cher à mon coeur. Je n’ai que du love pour elle. J’espère qu’elle va bien et qu’elle est heureuse. Je lui souhaite vraiment tout le bonheur du monde à cette Lila.

Et comment je me suis donc retrouvé avec Lila dans la liste de mes envies ? Après que le vase se soit brisé, je suis resté très affectée par cette rupture comme dit plus haut. Pendant des mois, j’ai pensé à Lila, j’étais tellement triste. Qu’est-ce qui me remonte toujours le moral quand j’suis au plus bas ? Mes amis les livres 📚

Après cet été qui m’avait mise en rage contre elle, je tapai son nom sur un site littéraire. Je voulais lire des livres où le personnage s’appellerait comme elle. Elle me manquait tellement. Et voilà que je tombe sur Lila. J’kiffe la couv’. Ni une, ni deux, je sors mon carnet et je le rajoute à la liste de mes envies en me disant que je devais impérativement le lire. Et me voici dix ans plus tard à raconter le début de la fin de notre grand histoire d’amitié. Il m’a fallu DIX ANS. C’est peut-être pas plus mal, c’est comme un deuxième point final, une boucle qui se boucle enfin après dix ans d’une amitié en dent de scie.

Aujourd’hui, Lila ne me manque plus du tout. Ça fait bien des années que je n’ai pas pensé à elle. J’ai totalement tourné la page, ça m’a pris beaucoup de temps mais ça fait du bien d’avancer, sans remord, sans regret. J’espère que c’est pareil pour elle. Il faut savoir laisser les reliques du passé derrière.

Allez, je m’arrête là, ça fait des pages que je déblatère sur Lila. Maintenant, on va passer à l’autre Lila, c’est parti !

Premier bon point pour l’anglais qui est si facile et accessible. Pour ceux qui cherchent à se lancer en VO, voici un candidat parfait pour commencer. J’ai même appris une nouvelle expression (répétée 952 fois donc elle a eu le temps de se graver dans mon esprit) : going cold turkey. J’dirais aussi qu’il y’a trop de « though » dans le texte car c’est du langage familier donc ça le rend simple mais moi, je trouve que c’est chiant à lire. C’est comme si je disais « genre » à chaque phrase. 
Normal que l’anglais soit aussi facile, cette saga s’adresse à des adolescents. C’est clairement du Young Adult. Moi, j’avais vu que c’était un thriller et la couverture m’avait donné l’impression d’un roman un peu plus mature que ce à quoi j’ai eu droit. Mon interprétation de la couv’ est très simple : une femme (elle porte des talons 👠 ) qui tente de fuir quelque chose (elle court + le titre “hunting“). Ça m’avait donc l’air assez palpitant. 

J’ouvre alors le livre et je m’aperçois que Lila n’a que dix-sept ans. Je croyais qu’elle serait plus âgée mais ce n’était pas un problème. Jusqu’à ce que je me mette à faire défiler les pages et que je me rende compte que Lila est aussi reluisante qu’une huître. N’est pas Francis Ponge qui veut. Roooh, le problème de ma liste d’envies de cette époque est qu’elle est remplie de livres pour adolescentes. Je n’en veux pas à la Amel d’il y a une dizaine d’années qui rajoutait avec enthousiasme pleins de livres de son âge à sa liste. En plus, y’a des tonnes de livres pour filles qui sont vraiment cool (pas le cas ici). En revanche, j’en veux à toutes les Amel d’après qui n’ont pas lu les fameux livres de cette maudite liste. J’ai dit que je finirai cette liste donc je vais la finir mais puréééé, à quel prix ?! Celui de ma santé mentale ?

Moi qui m’attendais à un thriller ou alors au moins un truc avec plus de relief, je me retrouve à la place avec une romance d’adolescente surnaturelle et peu dégourdie. Lila ne parle que d’Alex. Au bout du cinquième chapitre, je commence à être passablement irritée car la situation est posée, on comprend ce que vont être les enjeux de l’histoire, le décor se met en place mais “Alex, Alex, Alex, Alex“. Elle est folle amoureuse du meilleur ami de son frère ce qui occulte tout le reste de l’histoire. Je reste tout de même focus parce que, premièrement j’ai l’habitude de lire des livres qui ne m’intéressent pas donc je sais passer outre, et deuxièmement car je voulais en savoir plus sur ses pouvoirs. Je me disais que l’autrice se servait du crush de Lila sur Alex pour faire durer le mystère donc je prenais mon mal en patience. Or, la lecture devient très vite trop chiante, limite insupportable. Presque tous les paragraphes commencent par le prénom d’Alex. À part son amour fou pour lui, il ne se passe rien, on est dans l’attente d’explications qui ne viennent pas. On sent que l’autrice veut retarder le plot, mais c’est pas réussi. Ça l’est quand le lecteur ne s’en aperçoit pas alors que moi je lisais justement en attendant que l’histoire commence.

«  But it was difficult focusing on anything, even my brother’s beautiful girlfriend, with Alex so close. I could sense every subtle shift in his body. My eyes caught the ripple of tendons as his forearm tensed and I knew he was thinking about something. Worrying about something. »

Premier degré, la narration ce n’est que ce genre de phrases. Comment ne pas se faire chier au bout d’un moment ? Plus on lit et plus c’est ridicule. Lila a peur qu’Alex ait une copine ou qu’il puisse être amoureux de n’importe quelle femme qui passerait par là. À un moment, elle se met dans tous ses états en craignant qu’il soit aussi amoureux de Sarah alors que Sarah est la petite amie de Jack, son frère. En fait, tout au long du roman, on peut la voir faire des fixettes sur chaque perso féminin qui débarque en se croyant en compétition contre elle pour l’amour d’Alex. Pourquoi elle nous joue la parano ? Je me demande bien ce qui a motivé l’autrice à nous faire son héroïne aussi immature.

J’ai trouvé en effet que Lila avait un côté un peu trop bébé. Par exemple, à un moment, on la voit dessiner des coeurs sur son cahier avec Lila+Alex et écrire son nom de famille suivi de son prénom à elle. Ce comportement fait plus p’tite de treize ans qu’ado de dix-sept. ELLE NE PARLE QUE DE LUI. À ce niveau, on est carrément sur du “Cher Journal“. La narration n’est pas du tout pensé comme un discours qui s’adresse à un lectorat. C’est trop mauvais.
Par ailleurs, elle répète souvent dans le texte que « I’m not a child » et qu’elle ne veut pas se faire babysitter. Dans ce cas, il faudrait arrêter d’agir comme une enfant. Elle dit qu’elle déteste être babysitter par Alex et pour se venger, elle décide donc de fuguer alors que l’alarme venait à peine de sonner, qu’elle a dû fuir dans un endroit sécurisé et qu’elle est au moment même super en danger. À dix-sept ans, si on n’a toujours pas conscience du danger et qu’on fugue pour un oui ou un non, la nécessité d’un babysitter me semble au contraire assez justifiée.

« Alex wasn’t babysitting me. He was protecting me. »

Bah, le principe du babysitting est de protéger les enfants au cas où donc ça se rejoint. En soi, ce n’est pas question d’être un child ou pas mais une question de sécurité après l’alarme, la panique, les mecs armées et la fuite en vélo. Car oui, Lila ne parle que d’Alex mais Lila c’est aussi une fille avec des pouvoirs mystérieux et qui semblent être traquée par des gens dangereux. C’est dommage qu’elle se foute totalement de cette partie là de l’histoire. Non, elle, c’est plutôt : “Oh des tueurs sont à ma recherche, probablement les mêmes qui ont tué ma mère et je n’ai aucune idée de ce qu’il se passe… mais est-ce qu’Alex m’aime ? Wah il est trop beau il est trop musclé.“ C’est le meilleur résumé que je puisse faire de l’héroïne.

Il faudra donc attendre quasiment la moitié du roman pour rentrer dans le vif du sujet avec l’arrivée d’un nouveau protagoniste au nom de Key. C’était pas trop tôt. Et même là, Lila, loin d’avoir l’esprit dégourdie, se demande encore ce qu’il se passe. Key lui révèle qu’il a le pouvoir de se projeter et elle, elle lui demande si « you honestly expect me to believe that? » Bah toi, t’es bien télépathe donc y’a quoi qui te choque, au juste ? Elle est trop longue à la détente.

Le reste des révélations de Key ne sont pas non plus étonnantes. Dans ce genre d’histoire avec des randoms aux super-pouvoirs, y’a forcément quelque part une organisation gouvernementale (ou pas vu qu’on nous parle d’un truc encore plus « higher », les Illuminatis sans doute) secrète qui cherche à capturer ces individus pour en faire des cobayes etc, etc. Rien de nouveau sous le soleil. On nous dit ensuite que le grand méchant aux super-pouvoirs veut les armes nucléaires pour devenir le maître du monde. J’pense pas qu’il y avait besoin d’être aussi bateau avec une menace d’arme nucléaire battue et rebattue. Pourquoi les voudrait-il alors qu’il peut contrôler les esprits et s’immiscer sur le trône ni vi ni connu ? On découvre alors que tout était mensonge : les gentils sont les méchants et les méchants sont les gentils. On s’y attendait un peu beaucoup. Lila ne se pose jamais la question de l’origine de ses pouvoirs ou encore les raisons de l’assassinat de sa mère.

voir le spoil Si elle a des pouvoirs, c’est peut-être parce que sa mère en avait et c’est donc peut-être aussi pour ça qu’on la recherche.

C’est la première chose à laquelle j’ai pensé en commençant le livre. Pourtant, Lila ne le découvre qu’à la fin. C’est ça d’être occupée à baver sur le beau gosse Alex au lieu de se poser les bonnes questions. D’ailleurs, l’entièreté du chapitre 21 est trop gênant avec leurs déclarations d’amour à tous les deux qui durent dix pages, puis elle qui lui sort ensuite un truc du genre “je suis sûre que tu préfères Rachel à moi“. « I sounded so jealous and ridiculous. » Tu m’étonnes, trop embarrassante la meuf, en plus d’être toujours dans l’exagération. Par exemple, quand son frère la retrouve et qu’elle lui révèle ses pouvoirs, elle pense ensuite : « He hated them more than he hated me. » Pas comme si Jack risquait sa vie pour elle mais oui, bien sûr, il la déteste. Lila est trop ridicule. C’est trop gamin pour moi de lire sur une héroïne comme ça.

Mince, ma critique est trop longue et je vais trop dans les détails, j’en ai maaaarree. Bon, j’suis trop saoulée, j’écris trop pour rien, ça m’énerve alors je vais finir avec des points.

  • En pleine remise d’otages, elle saute dans les bras d’Alex et c’est parti pour les bisous dégoulinants. On pourrait se refocus sur la tension du moment présent ? « More than fine. I was flying. » eh beh, heureuse pour toi, gamine. Elle n’a pas l’air de se sentir concernée par les otages et les armes braquées sur tout le monde.
  • Rachel est censée être la dirigeante de The Unit alors pourquoi elle irait se ridiculiser en disant à Alex « Is she worth it, Alex? » Les antagonistes femmes qui doivent toujours être des pimbêches tout ça pour mettre en valeur l’héroïne, ça va deux secondes, hein.
  • Toujours dans cette remise d’otages, Jack pointe son arme sur la tête de Rachel et personne ne réagit. Je m’en fous que Jack soit en colère, on ne tue pas quelqu’un par ce qu’on est en colère. La moralité des personnages (censés être dans le camp des gentils) est à revoir.
  • À la fin de la remise, quand The Unit débarque et que c’est le chaos, Lila veut à tout prix rester sur place alors qu’elle ne sait pas se battre. Elle va donc juste être un poids mort pour les autres. Ça me rappelle une scène de The Mortel Instruments, dans le tome 4. Pourquoi elles sont toutes comme ça dans ces romans pour adolescentes ?

Enfiiiiiiiiin ! J’pense avoir fait le tour de mes remarques. Il m’aura fallu trois énormes semaines pour arriver au bout de ce premier tome que j’ai trouvé très chiant pour la majeure partie. Les perso sont trop clichés, du vu et revu me concernant. C’est entre autres pour cette raison que je sature très très vite avec ce type de romans. Lila a dix-sept ans, elle en paraît douze. Je suis déçue de cette lecture car la couverture m’avait fait croire que l’histoire serait plus mature. Pour ce qui est de la romance, c’est un grand non pour moi. Elle est mal tournée, trop mièvre et occupe une place démesurée dans le récit. Quant à l’intrigue avec The Unit, comme je disais plus haut, rien de nouveau sous le soleil. Même le noeud à propos de sa mère est beaucoup trop prévisible pour être intéressant. Heureusement que ce n’est qu’une duologie !


Les extraits que j’ai choisis

The mirror was not kind. I looked a mess. I eased off Alex’s shirt and my dress, catching sight of the fading, green-tinted bruise on my thigh. For a few seconds I stood there experiencing déjà vu, reliving the exact moment that had set in motion this whole chain of events. I’d been standing in a bathroom then too, in a pretty similar state. Though in retrospect that situation was a kids’ ride compared to the roller coaster I was now on.

‘No.’
‘Lila, I don’t think you have fully understood what your life will look like if you run from this. You will spend the rest of your days hunted. You will not be able to go home. You will not be able to see your father. You will not be able to settle in one place for longer than a few days. You will always be looking over your shoulder, wondering if they’ve caught up with you. They won’t leave you alone. You know too much and, genetically, you’re too valuable. They will find you. They will kill Alex and Jack, like they killed your mother, and they will contain you.’ He paused. ‘Am I making myself clear?’
Crystal, I thought. I sat there, unable to move, my head whirring through the options. Could we run? Would we have a chance?

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