The Princesses of Westfalin, tome 3, Jessica Day George
Présentation
The exciting conclusion to The Princesses of Westfalin trilogy!
Princess Petunia has been kidnapped! Except…it was really more like an accident. Oliver, the leader of a band of thieves known as the Wolves of the Westfalin Woods, didn’t mean to do it. And now he must make things right. He will confess to the king and deliver the princess to the grand duchess’s estate.
But Petunia’s safety is far from secured. As children, she and her eleven sisters had been cursed to dance endlessly at the midnight ball of the fearsome King Under Stone. Troubling dreams of the ball are once again haunting Petunia, and she can’t be sure they are mere nightmares. When she and her sisters fall into a carefully laid trap, who but a handsome woodsman can save the day?
12/20
Chronicle
Je viens de relire ma chronique du deuxième tome et je suis relativement surprise de la bonne note que j’ai mise au vu de la critique. En me relisant, c’était comme si je n’avais rien aimé ! Décidément, je note trop gentiment. Du coup, pareil pour le dernier tome de la trilogie : un 12, c’est assez sympa. Je n’ai fait que m’ennuyer durant cette lecture.
Pour commencer, la couverture m’a fait penser à une réécriture du Chaperon rouge ainsi que le fait que Pétunia traverse la forêt au début et se fait attaquer. En plus, elle porte une cape rouge
voir le spoil
(qui va d’ailleurs lui sauver la vie à la fin)mais c’est pas du tout le sujet de ce dernier tome. En fait, l’autrice a choisi de clore toute cette histoire en retournant là où tout a commencé, le Royaume Under Stone et les frères diaboliques. Pourquoi pas ? Ça me va aussi bien et j’apprécie le fait de boucler la boucle. Tout l’exercice ici est de concevoir une fin qui ne soit pas similaire à la première. Exercice raté selon moi.
Encore un bal et des bals et des bals.
J’avais l’impression de relire la même chose, absolument tout se répète. Même la fin de l’histoire laisse à désirer. L’autrice ne s’est pas foulée en réécrivant la même. Je repense au : « It’s too easy » de Jonquil. Bien sûr que c’est trop facile ! Le même plan d’évasion que pour le premier tome et comme pour le premier tome encore, les frères Under Stone ne vont se rendre compte de rien jusqu’à la dernière minute. Dénouement sans surprise, vu et revu. À quoi bon faire un troisième opus si c’est pour réécrire le premier à peu de choses près ?
En parlant de Jonquil, à part chialer, elle sait faire autre chose ? C’est un personnage pleureur littéralement, elle ne sert qu’à ça. Pour rajouter un peu de drama à l’intrigue, Jessica a certainement dû penser que c’était une bonne idée mais nan. Juste NAN.
De même, l’histoire n’est pas travaillée. On voit que l’autrice n’avait pas d’idées pour introduire certains éléments donc elle a fait au plus simple. Par exemple, quand le carrosse de Pétunia se crash dans la forêt mais qu’elle décide de s’éloigner pour pisser un coup mdr mais oui bien sûr, comme si la première idée quand on vient de faire un accident car on essayait d’échapper à des bandits qui sont en train de nous espionner depuis les buissons où ils se cachent, c’est d’aller dans ces mêmes buissons pour faire pipi. Et le pire, c’est qu’elle savait qu’ils étaient dans les buissons. Oui, Oliver et Pétunia devaient se rencontrer pour la suite de l’histoire mais genre il n’y avait aucun autre moyen de faire en sorte que ça se réalise sauf une pause-pipi-kidnapping ?
Autre exemple quand Pétunia se réveille d’un cauchemar et va directement voir Grigori pour qu’il la ramène chez elle en plein milieu de la nuit. Pourtant, elle voit bien qu’il y a quelque chose de pas net dans cette maison. Il aurait plutôt fallu qu’elle prenne la poudre d’escampette la nuit pendant que tout le monde dormait. Elle s’attendait vraiment à ce qu’il l’escorte chez elle ??
Allez encore un dernier exemple pour la route : qui est le père de Grigori ? il a l’air de venir du royaume Under Stone mais on est dans le flou, c’est le fils de Rionin ?
Il n’empêche que le plus grand questionnement pour moi au cours de cette lecture a été l’âge des protagonistes. Quel âge a Oliver ????? Si Heinrich a pu faire la guerre avec son père alors que lui était encore bébé, quels âges ont Heinrich et Galen ? Il doit bien y avoir quinze ou vingt ans de différence. Mais s’ils ont trente ans alors que les filles du roi n’ont même pas la vingtaine, moi ça me pose un gros problème. Puis on apprend que le tiers des princesses se sont mariées entre temps. Je n’arrivais pas à me situer au niveau de la chronologie de l’histoire. Et à la fin on nous sort qu’entre le tome 1 et le tome 3, il y a dix ans d’écart. Évidemment, l’autrice n’a jugé bon de nous le dire qu’à la 300ème page. Donc là, ça explique pas mal de choses.
Bref, une lecture très monotone. L’écriture est fluide, ça se laisse lire mais c’est trop plat, trop long, trop répétitif. J’ai eu du mal à finir les cent dernières pages. Je dois dire que ce n’est pas vraiment les histoires de princesses que j’apprécie. Tout tourne autour du mariage, sans cela, elles n’ont rien d’autres, zéro personnalité (mise à part le tricot et le jardinage youhouuu la folie). Leur seul objectif dans la vie, c’est se marier et trouver leurs princes charmants et c’est tout. Dommage de faire passer le mariage comme l’achèvement ultime de la vie d’une femme. J’aurais préféré des princesses un peu moins “vieille école“.
Du reste, l’antagonisme entre les méchants d’un côté et les gentils de l’autre n’est pas aussi évident que ce que l’on pourrait croire. Je trouve les méchants plus gentils que les gentils eux-mêmes. Encore un exemple : le roi Gregor a organisé un peloton d’exécution et des pendaisons pour Oliver et ses hommes ce qui m’a semblé bien sévère et cruel pour une histoire de princesses. J’ai été surprise car la trilogie est plutôt enfantine. De l’autre côté, les méchants avaient la possibilité un moment de tuer les maris des princesses mais ils ne l’ont pas fait. Ils les ligotent à la place. Les “gentils“ sont donc plus enclins à tuer que les prétendus “méchants“.
Et franchement, ils ne sont pas si méchants que ça les frères Under Stone. Ils font toujours attention à ne pas blesser les princesses, à les satisfaire, leur faire plaisir et au final, tout ce qu’ils veulent, c’est qu’elles les aiment en retour.
Je n’ai aucun intérêt à lire ce genre de choses. La fin est mignonne, c’est un tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux pour toujours et eurent beaucoup d’enfants. Voilà tout. Et encore un autre conte de fée à mon actif, j’espère que le prochain sera plus intéressant. En attendant, je pense que je vais revenir à des bouquins un peu plus terre à terre.
Les extraits que j’ai retenus

“I want to help you,” Galen said.
“Why?” Oliver looked up at him. “Because of Petunia?”
Galen was relieved that the prince didn’t seem to be skeptical about his conviction. He simply looked like he wanted to know, and so did Heinrich, when Galen dared to look at the other prince. Galen was very aware that Heinrich had known his father. Had known him better than Galen had, in fact.
“Because of her,” Galen said at last. “Even though I have only met her twice, really … I just …”
“I risked my life to save Rose after only speaking with her twice,” Oliver said with a small smile.

“And then you taught the other princesses to shoot afterward?” Oliver dragged the branch he had cut back to the path.
“Yes, after what happened the king was quite adamant that they all learn,” Galen said. “That’s why I’m surprised that you, er, abducted Poppy. Wasn’t she armed?”
“Yes, she was,” Oliver said, smiling to himself. “The first time I saw her, she had a pistol aimed directly at my face. But I jumped down out of a tree later and caught her off guard,” he explained.
The others laughed at that, which reassured Oliver. If they could laugh, if Walter Vogel could hum as he gathered up the twigs, then Oliver felt that this might all turn out all right.

“Black, purple, blue, silver, black, purple, blue, silver. An entire palace of bruises and darkness and nothingness, night after night, always the same.”
Kestilan looked at her, one eyebrow just slightly arched. “Why would my father have wanted to be reminded of what he had lost?”
“What he had lost?” She gave him a baffled look. “What had he lost?”
“The sun,” Kestilan said.
There was silence for a moment.
Then Kestilan went on, “Even I, who have never seen it, feel diminished when you come to us, reeking of upper world as you do, clad in colors that hurt our eyes with envy.”
Rose blinked. Petunia had once accused the princes of being fools, but they weren’t, she had later said. They had played at being dull because their father had wanted no rivals, and he saw his sons as easily replaced as well. What Kestilan had said made terrible sense. Gold, brocade, bright colors all belonged to the sun, to flowers and things that could not be replicated here below, where even the trees were made of silver and bore no fruit.

“The King Under Stone wants them for his sons, if not for himself,” Oliver finished. “I know it. He wants Petunia.”
“I can hardly blame him,” Lady Farrah said. “Beautiful girls—beautiful women, I should say—all of them.” She eyed him. “If you were a properly landed and titled earl, you would make a fine match for Petunia.”
Oliver opened his mouth and closed it again. He wasn’t thinking such things. He only wanted to help.
Didn’t he?


