Aflame

Évanescence, tome 5, Penelope Douglas

Présentation

Everyone wants to be me.
Maybe it’s the sway of my skirt or the way I flip my hair, but I don’t care. Even though their attention is the last thing I crave, I just can’t stop. I dominate the track, the speed rattles my bones, and the wind and the crowd scream my name.
I’m her. The girl driver. The queen of the race. And I’m surviving—something he thought I’d never do.
They all talk about him. Did you see Jared Trent on T.V? What did you think of his last race, Tate? When is he coming back to town, Tate?
But I refuse to care too much. Because when Jared does come home, I won’t be here.
Tatum Brandt is gone. I’m someone new.

5/20

Chronicle

« Everyone wants to be me. » Ah ouais, qui t’a dit ?

Tout d’abord, oui, je mérite d’être insultée. J’avais dit que ce dernier livre pourra attendre jusqu’à la fin des temps avant que je l’ouvre ! Je relis la passion avec laquelle je disais que c’était terminé, que je changeais de philosophie livresque… La seule conclusion que je tire de cette lecture, c’est que j’ai vraiment un côté obsessionnel sur lequel je devrais sérieusement me pencher un jour. Je dois aussi avouer qu’en écrivant ma précédente chronique en 2020, je ne croyais qu’à 3% ce que je disais. Pour un tome, franchement ! Et tout le mal que je me suis donné à lire cette saga, je devais y mettre un point final. Amel 1 Évanescence 0

On est à la première page du prologue et omg, c’est reparti. Le mec, là, Jared, taciturne et ténébreux qui attire tous les regards sur lui alors que lui s’en fout de tout et n’aime personne.

« He hated dances, he hated dancing, and he loathed monotonous chatter. But while his demeanor was meant to push people away, it only enticed them to want to know him more. Much to his delight, of course.
But he put up with it. All for me. »

All for you… ta vieille tête là.

Mdr, j’étais ko dès le début. Ça me faisait chier, mais bien chier. Tate, sa façon de parler, de se comporter, d’exister, me révulse. Elle et tous les autres personnages de cette saga représentent absolument tout ce que je pourrais ne pas aimer chez les gens. Elle est dans une matrix. Étant la voix du prologue (ensuite on alterne avec Jared), on commence avec elle qui nous explique un peu comment ils se sont trouvés et ça me saoule de la voir dire qu’ils sont ennemis car ça suppose que chacun tirait sur l’autre alors qu’ils étaient juste dans une relation harceleur/harcelée. Je suis désolée, y’a rien à faire, je ne vois que de l’horreur dans la façon dont l’autrice résume le harcèlement qu’a subi Tate, comme si le fait que Jared souffrait était une excuse à sa violence envers elle et le fait que ces mots sortent de la propre bouche de Tate est encore pire. J’vois pas pourquoi lui chercher des excuses. On peut lui pardonner, ce n’est pas le problème, mais comment toi, Tate, qui as tant souffert entre ses mains, peux avoir autant de peine pour lui plutôt que pour toi-même ?
Vous savez que j’adore illustrer ce que je dis donc prenons un petit exemple. À un moment Jared lance une pique à Tate et d’ailleurs il se dit très pertinemment pour lui-même :

« What the hell was wrong with me? No matter how much I liked to think that I had grown up, being around Tate brought out the bully all over again. »

Rien que ces paroles montrent l’immaturité de leur relation. Ce qui me fume, c’est que toujours dans l’optique de lui chercher des excuses alors qu’ils sont censés être en froid à ce moment-là, Tate lui répond : « “ You’re a lot of things,” she continued, folding her arms across her chest, “but you’re not sexist. ” » Juste un tantinet harceleur à ses heures perdues, mais sexiste ? Oh non, jamais… J’vous jure, j’suis fatiguée.

Ce que je veux dire, c’est que non, le vrai amour ne rime pas avec souffrir. Tout au long de ma lecture de ces cinq volumes, y’avait ce délire où il fallait prouver qu’on aimait en passant par la souffrance, la violence, les humiliations et je trouve que c’est une vision totalement détraquée de l’amour. Pour ma part, je n’ai jamais éprouvé de sentiments amoureux. Je ne connais que la piété filiale, à vrai dire. Il reste que pour moi l’amour c’est du bonheur et de la joie avant tout, un sentiment de sécurité et de bien-être, de la confiance en soi, le fait de se sentir indestructible, partir à l’aventure, à la quête de soi et à la conquête du monde. Je pense à mon père, à l’amour et à l’admiration que j’avais pour lui qui auraient pu me faire faire cent mille fois le tour de la Terre pieds nus et sans rien dans mes poches, rien que ma foi en lui (oh, non Amel, pense pas à sidna el ghali, terrain dangereux). Je ne dis pas qu’il n’y a pas de souffrance dans l’amour, au contraire, mais l’amour ce n’est certainement pas souffrir. Ce n’est pas censé se résumer à des épreuves, des éclats, du mal-être, des peurs, des pleurs. Toutes ces histoires d’amour tortueuses entre ces grands gamins pourris gâtés me dérangent. Je ne comprends pas ce qu’ils cherchent à la fin, ils veulent prouver quoi, en fait ?

Par exemple, y’a ce moment complétement débile, même un peu limite, à la fin du prologue où Tate emmène Jared dans le vestiaire, ce fameux vestiaire où il l’avait brutalisé il y a de ça à peine quelques mois dans le temps du livre. Ça m’amène à ma chronique du tome 1 (qui remonte déjà à 2016 ! c’était pas trop tôt pour finir cette série !) et également celle du tome 2 où je parlais justement de ce passage qui était plutôt choquant (en fait, je ne me rappelle pas si j’en ai parlé ou non dans mes analyses, elles sont trop longues, j’ai la flemme de les relire 😭 En revanche, je me souviens super bien de la scène du vestiaire qui m’avait choqué) et ici, tenez-vous prêt, l’autrice a décidé d’inverser la symbolique de ce passage en y attachant le fait de passer à autre chose, d’y accoler des bons souvenirs. Et cette initiative vient de Tate ! Y’a vraiment des gens pas nets dans ce monde, hein. On voit que lui est gêné d’y revenir car, heureusement, il a enfin eu le temps de se remettre en question et d’avoir honte de ce qu’il a fait, en revanche, elle, revient normal sur le lieu du crime – dont elle est la victime – en étant toute contente d’y aller pour remplacer les mauvais souvenirs par des « good memories here ». Elle lui redit même tout sourire les mots qu’il a utilisé quand il la menaçait genre pour s’approprier le truc, une connerie psychologique. Eh j’sais pas, j’comprends pas.

C’est d’un malsain, l’autrice a clairement une case en moins pour écrire ce genre de bêtises. Et ça, c’était seulement pour le prologue. Ça s’enchaîne avec les chapitres où on retrouve enfin le point de vue de Jared. Honnêtement, si le prologue était catastrophique, le reste des chapitres allait. J’ai déjà lu jusqu’au bout des livres bien pires que ça en termes d’ennui et j’aurais largement pu lire Aflame jusqu’au bout aussi mais pour le principe de ce que j’ai dit juste avant, je ne pouvais pas. J’ai quand même lu les 3/5ème du livre ce qui est plutôt pas mal pour quelqu’un qui affirmait : “je feuillèterai le dernier tome comme j’ai fait pour celui-ci sans le lire pour autant“. J’suis lamentable, je sais mais je m’auto-excuse, tendance à la maniaquerie obsessive, c’est dans ma nature, j’peux rien y faire.

Ainsi, on saute 4 ans dans le temps et on retrouve le point de vue de Jared qui, étrangement, est beaucoup plus intéressant à suivre que Tate. Il a 22 ans maintenant, notre badboy, mais il est toujours aussi immature qu’à 18. Quand il dit : « I didn’t hate people. Okay, yes. I hated most people. », j’étais déjà exaspérée. Faudrait peut-être commencer à grandir un jour. Jouer les antisocial misanthropique, ça passe encore quand on est au lycée mais je trouve qu’à son grand âge, y’a pas plus ridicule. L’autrice veut trop le faire passer pour un mélancolique solitaire mystérieux dangereux mais tout en étant sexy et comme je l’ai déjà dit pour d’autres perso dans d’autres bouquins, je déteste le forcing sur les personnalités pour leur donner un style qui, de toute façon, ne fonctionne pas. C’est comme le fait de répéter toutes les 3 pages qu’il fait tomber toutes les filles, mêmes les daronnes qui emmènent leurs marmailles au karting exprès pour le voir et qui le filment en secret avec leurs téléphones car il est so sexy. Mince alors, toutes les femmes, même celles qui ont 20 ans de plus que lui, crushent sur un smicard qui fait des courses de voiture. Le forcing comme ça sur les personnages, ça fait tellement lourd, je déteste. Ils ne sont plus que les clichés de ce qu’ils devaient être, c’est dommage. Puis, bon, la mère de Jared enceinte qui le conjure de rentrer à la maison pour la naissance de sa petite sœur et qui lui dit qu’elle voudrait qu’il soit le “shield“ de sa fille, j’ai envie de lui répondre de trouver un autre bouclier, genre le père de la petite, parce qu’au vu du passé de prédateur de son grand frère, je pense qu’on peut large mieux faire.

Puis, très rapidement, on en vient au nœud de l’histoire : la séparation entre nos deux lumières. Le fait est que j’ai bien apprécié la démarche de Jared de quitter Tate, même si ce n’est que temporairement. C’est un pauvre type, il ne faisait que la tirer vers le bas (enfin… elle aussi est une pauvre fille donc non, il ne la tire pas vers le bas, elle aime trop ça de toute façon). Surtout, j’ai trouvé ça cool de partir à la recherche de sa propre voie. Il n’aimait pas la fac et il y était perdu donc reprendre le cours de son existence en décidant de quitter ses études inutiles pour prendre le temps de se chercher lui-même est une chose que je ne peux qu’applaudir et respecter. J’ai toujours donné une grande importance à la notion de quête intérieure. Je suis moi-même toujours en quête de quelque chose depuis l’enfance et je pense que c’est une étape qu’on devrait tous traverser dans nos vies, surtout à la vingtaine. D’un autre côté, il pourrait très bien quitter la fac et rester auprès d’elle tout en cherchant sa voie mais comme les personnages de cette saga aiment trop se tourmenter et se torturer dans leurs coins, il fallait bien évidemment pousser le côté dramatique du truc alors qu’en fait, il n’y a absolument rien de dramatique là-dedans. D’ailleurs, le fait qu’il ait besoin de s’éloigner de Tate pour se trouver parle de lui-même. Ils ne se font pas de bien mutuellement et ont construit leurs personnalités sur ce que l’un pense de l’autre, d’où le fait que c’est mieux d’attendre de grandir un peu avant de se mettre en couple à l’adolescence. Tous les gens que je connais qui étaient très précoces en amour ont tous plus ou moins des penchants à la dépendance affective. Ici, on en a une grosse de dépendante affective, c’est Tate, qui vit ça comme une rupture, éclate en sanglot et en meurt presque à l’annonce de Jared. Je l’ai trouvé pathétique. Pa-thé-tique. Je peux comprendre que ce soit relou pour elle mais si elle était assez mature, elle comprendrait parfaitement la démarche. Vous voyez ? ils sont si jeunes mais dans des relations d’adulte si compliquées, c’est à se demander. Ils n’ont que 22 ans, pourquoi ?! Et il lui dit qu’il reviendra mais non, pour elle, c’est la fin de sa vie. Sérieux, avec les réseaux, y’a toujours moyen de rester en contact même si on est loin mais tout doit toujours être vécu comme un drame avec eux.

Puis quand je vous dis qu’elle aime trop ça, c’est qu’elle aime trop ça ! Il suffit juste de voir la nouvelle relation qu’elle s’est trouvée en remplacement de Jared car elle ne veut pas être seule avec un garçon nommé Ben. Petite parenthèse sur ce que je disais à propos de la dépendance affective. Elle dit vouloir move on avec sa vie, ce qui est quelque chose de très bien ! Mais est-ce que move on, c’est forcément passer d’une relation amoureuse à une autre ? C’est bizarre, moi qui suis absolument tout le contraire de ça, très indépendante, très autonome, je n’ai jamais eu besoin de personne dans ma vie à part mes parents. Je n’ai jamais été dans ces histoires de cœurs brisés que je n’ai vaguement observé que de loin sur des camarades de classe, que j’ai toujours jugé profondément ridicule d’ailleurs quand on est adolescent. Voir des jeunes de cet âge avoir ces types de problèmes si superflus pour moi ne fait aucun sens.
Pour ce qui est de Ben, elle dit qu’il est trop gentil, qu’il est safe, light and easy. Paraît que ça la change de Jared, qu’elle aime bien avoir le contrôle de la relation, que c’est elle qui domine, foutaise ! Elle déteste ça, elle, ce qu’elle veut, ce n’est pas une relation saine avec un mec sympa, c’est tout le contraire, elle aime qu’on la traite mal, elle en raffole si vous voulez tout savoir. Un moment Ben lui dit : « And then after the race, you’re mine, right? » et ça la met dans tous ses états, lui rappelle Jared et le fait qu’elle aimait tellement être un objet entre ses mains. Comment un petit “tu es mine“ peut l’exciter à ce point ? Je le redis encore une fois : ils sont dans des amourettes d’adolescence. Pourtant, ils ont 22 ans ici mais l’immaturité de leurs sentiments est à son paroxysme. Non, on ne peut pas se mettre dans tous ses états pour un “tu es mine“, on n’a plus 16 ans quand même !
Je vois très très bien ce que l’autrice cherche à faire. Elle veut créer une histoire d’amour passionnée entre deux êtres passionnés. Elle veut nous montrer que Tate ne veut pas d’un amour safe et stable avec Ben mais qu’elle veut retrouver la passion qu’elle vivait avec Jared. Un amour enflammé et dévorant. Ce que l’autrice n’a pas compris, c’est qu’un amour passionnel, ce n’est pas un amour forcément malsain et destructeur. Comment pourrait-on même parler de cette sorte d’amour alors que les amoureux en question sont dans des délires de teenagers aux sentiments assez limités ? Elle est dans le stéréotype de l’amour passionné et c’est juste ridicule, finalement. Rien qu’un autre exemple de ce que je dis quelques pages plus tard où elle quitte son Ben pour tomber nez à nez sur Jared – qu’elle n’a pas vu depuis 2 ans – à poil dans la salle de bain. Et là, plus cliché tu meurs, eye contact de genre 48 min où chacun se jauge sans parler et où Tate nous dit qu’elle ne va pas le laisser la dominer. Remarquez bien cette obsession de Tate qui n’arrête pas de parler de domination, qu’elle ne se laissera plus faire gneuh gneuh etc. Puisque je vous dis qu’elle aime trop ça. Et moi, lectrice, j’suis entre ces deux guignols qui se regardent pendant 3h sans parler.

Dans ce laps de temps de 48h de eye contact, y’avait pas moyen qu’elle referme la porte et attende qu’il ait fini ? Et pourquoi il est à poil dans la salle de bain ? Purée, l’autrice aussi, elle aime trop ça. Elle aime tellement ça que dans la même scène, elle est obligée de les faire parler de préservatifs périmés où Jared fait genre de lui en taxer puis comme ils sont périmés, ça devrait montrer qu’elle n’a pas de vie sexuelle depuis qu’ils se sont quittés…Omg, sérieux, quelle gênance. Pourquoi toujours parler de cul ? Pourquoi créer une situation où Jared devrait être au courant de la vie sexuelle de Tate et elle, pas de la sienne ? Rajoutons le détail de la péremption pour que Jared soit soulagé (?) qu’elle n’ait pas eu de rapport. Ça fait 1 an et demi, qu’est-ce que ça pourrait lui foutre ? L’autrice est vraiment une vicelarde machiste car elle fait semblant de façonner Tate en guerrière qui répond à la domination (?) de Jared mais en même temps, elle ne laisse pas à son héroïne le droit d’avoir un mot sur sa sexualité. Au contraire, il faudrait même qu’elle reste “pure“ pour Jared ? Je n’ai pas du tout aimé cette scène que j’ai vraiment trouvé d’un ridicule sans nom. Et ce n’est toujours pas fini car dans la même scène juste après l’instant condom, Jared se rhabille devant elle qui décide de regarder et ensuite, c’est elle qui se déshabille devant lui pour, je pense, le provoquer ? Mdr ça fait grave pitié. Du reste, on voit qu’ils ont l’air d’être entrés dans un jeu de séduction dès leur retrouvaille et franchement, très peu pour moi. Elle qui était si énervée contre lui, bah voilà, ça y est c’est déjà fini, en fait. Bye Ben et rebonjour Jared.

Pour faire pitié, l’autrice est excellente ! On a le droit à un autre grand moment que j’ai trouvé maiiis pouaah, dégoulinant de ridicule, je vous fait le privilège d’un extrait :

« “If she wants him,” I told Madoc and Jax in a calm tone, “then let her be with him.”
Madoc let out a bitter laugh. “Take off your pants.”
I popped my head up. “Why?”
“Because I want to see what a man with a pussy looks like.” »

Ptdrr donc ils sont trois hommes, tous les trois en train de discuter des amours et des sentiments de Tate ? À s’embrouiller pour elle carrément ? À tous connaître l’amour qu’il a pour Tate et que Tate a pour lui mieux que personne ?? J’suis à ça de clamser tellement ça fait pitié. J’vois pas en quoi c’est leur problème, à Jax et à Madoc. Puis, c’est bizarre tout simplement. Moi j’me représente pas des jeunes garçons en train de parler de cette façon ou faire la leçon sur les amours de l’un d’entre eux. Des grands garçons comme ça en train de romantiser des détails de la relation d’un autre grand garçon comme s’ils étaient eux aussi dans l’histoire d’amour.

Et parlons-en de Madoc ! On apprend qu’il ne parle plus à Jared depuis sa séparation avec Tate. Je signale pour commencer que Madoc est à la base le meilleur ami de Jared avec qui il a d’ailleurs passé son lycée à harceler Tate. En fait, il a décidé de ne plus lui parler car il a “rompu“ avec Tate. Question : En quoi c’est son problème ? Elle ne fait même pas partie de la famille donc je répète : EN QUOI C’EST SON PROBLEME ? Au pire, s’il voulait juste régler la situation entre eux, pourquoi ne pas passer un coup de téléphone à Jared au lieu juste d’arrêter de lui parler du jour au lendemain en apprenant qu’ils n’étaient plus ensemble ? Visiblement, le téléphone n’a pas l’air d’exister dans leur monde. Pour se justifier, Madoc dit qu’il ne pouvait pas rester ami avec les deux à la fois et que Tate avait plus besoin de lui que Jared. Okay mais, du coup, pourquoi il devait choisir entre l’une de ses amitiés ???? Il ne donne aucune explication. Rooh le mélo. Et faudra aussi m’expliquer pourquoi il est autant investi dans leur relation. Je me souviens avoir dit dans une des chroniques de cette saga que je détestais le fait qu’ils soient tous trop amis sans limite, en mode je regarde un épisode de Friends. Je déteste ce type d’ambiance. Il lui dit que Tate n’est plus la même sans lui, que la famille est brisée alors qu’elle ne fait pas partie de la famille ? Tout ça pour une amourette malsaine de lycée. Ridicule.
Dites-vous que Madoc est même parti montrer à Jared l’arbre d’enfance situé entre sa maison et celle de Tate que cette dernière a essayé de couper et là, c’est la goutte de trop pour Jared qui se rend compte de tout le mal qui lui a fait. Ça pleurniche parce que la maison d’enfance de Tate est en vente et que tout a changé, que les gens ont changé (car oui, les choses changent, c’est la vie mais bon, il est trop jeune pour se rendre compte, je suppose) ! Faut-il rappeler qu’elle ne vend pas sa maison par cœur brisé (comme si tout devait tourner autour d’eux) ? Et déjà, ce n’est pas elle qui la vend, c’est son reup. Non mais vraiment, du 0/20 pour cette brochette de sales mioches.
Dites-vous aussi que Madoc est partie voir Tate pour la “conseiller“ sur ces amourettes ravageuses et là, il lui dit quelque chose qui confirme ce que je disais plus haut sur Ben : « you’re a strong woman, and he’s too weak for you. You can’t possibly respect him. » Tate fait genre de défendre Ben mais c’est juste une formulation plus crue de ce qu’elle disait elle-même sur lui. Donc Ben est un homme faible parce qu’il ne la violente pas psychologiquement et physiquement ? Et elle, c’est une femme forte donc il lui faudrait une relation difficile et compliquée ? On ne peut pas respecter Ben car il n’est pas assez viril pour dominer sa petite amie ? Non mais vraiment, 0/20 pour cette autrice du dimanche qui devrait avoir honte d’écrire de telles immondices.

Cependant, ce dont elle devrait avoir le plus honte, surtout quand on écrit pour un public de jeunes femmes pas forcément conscient de ces problématiques, c’est de normaliser certains biais misogynes qui sont inadmissibles. Notre amoureux tourmenté se pose en effet beaucoup de questions sur Tate et le fait qu’elle ait changé dans le sens où elle se laisse moins faire. Comme je disais plus haut, l’autrice fait du forcing sur les personnalités des perso donc non, Tate est toujours la même créature influençable et fragile même si l’autrice fait tout pour lui donner un côté plus matûre et indifférent. Cela a pour conséquences de faire dire à Jared plusieurs fois que Tate a changé, qu’elle se défend, qu’il ne la reconnaît plus, qu’il n’aime pas les filles comme ça et que ça ne lui plaît pas. Là, on est typiquement dans le schéma si répandu des hommes qui préfèrent la naïveté des jeunettes. Il est dans une logique de prédateur. Vu la stupidité et le manque d’esprit de l’autrice, j’suis sûre qu’elle a dû intérioriser ce comportement chez les hommes et qu’elle doit penser que c’est tout à fait normal. Je trouve qu’on est sur un terrain dangereux (tiens, c’est la deuxième fois que j’écris “terrain dangereux“, mais combien de pages fait cette chronique putaain ?!)

Paaaaaaaause !! Mais eeuuuuh… mdrr je viens d’écrire 5 pages là, et personne pour m’arrêter ??? Purée, je m’en aperçois tout juste, j’suis dépassée, je crois que c’est ma plus longue chronique. L’autrice dit tellement de sornettes que je suis obligée d’analyser sur des paragraphes. Je précise que ça, c’est aussi une des raisons pour laquelle je n’aime pas lire cette saga, je me retrouve à écrire des thèses à chaque fois. J’ai même pas encore fini, là !

Bon, ça fait vraiment trop long, même pour moi mais j’suis presque à la fin. Il y a un dernier point (des derniers points) que je voulais aborder et notamment le traitement du personnage de Ben. Tout d’abord, je trouve que les petits jeux qui s’installent directement entre Jared et Tate dès les retrouvailles dans la salle de bains sont comme, je l’ai déjà dit quinze mille fois, parfaitement ridicules. Ils deviennent même de mauvais goût quand ils sont faits à la face de Ben. En fait, les plans drague sous couvert de défis me saoule. Y’a ce passage où Tate défit Jared dans une course et où elle décide de monter derrière lui sur sa moto. J’ai trouvé la scène bien lourde, bien embarrassante même. Allez, qu’ils se sautent dans les bras et qu’on en finisse au lieu de se lancer des faux défis qui doivent sûrement les exciter, j’sais pas, je trouve ça chelou. Tate se met dans la tête qu’elle doit prouver je ne sais quoi à Jared alors qu’il n’y a rien à prouver de toute façon. Et le pauvre Ben qui n’a rien demandé et qui se retrouve un peu malgré lui au beau milieu de ce cirque, pas cool. Il aurait dû la quitter dès qu’il a commencé à voir ce type de comportement chez elle. Peut-être qu’il la quitte d’ailleurs dans les deux cinquièmes du livre que je n’ai pas lu, j’espère pour lui, en tout cas. Pareillement à un autre passage où Madoc organise une grande fête où il invite Ben alors que lui-même souhaite que Tate rompe avec lui pour retourner avec Jared et là, on a le droit à une scène super gênante ou Jared cherche à provoquer Ben pour l’amour de la donzelle et tous les amis Friends Madoc, Jax & Cie s’amusent de la situation et en rigolent alors que ça fait juste trop pitié. Vraiment des gens bizarres, j’pourrais jamais comprendre ce genre de personnes, pas mon dél, mais alors vraiment pas.

Et alors le chapitre d’après… mais téma le film d’horreur sordide. Laissez-moi vous résumer ça rapidement. En gros, tel un tueur en série, Jared rôde autour de la maison de Tate en pleine nuit après que celle-ci ait quitté la soirée énervée contre lui. Du coup, la petite se réveille et est d’abord effrayée, à juste titre, et au lieu de lui dire de dégager, ils vont commencer à sextoter ensemble et il va la mater par la fenêtre en train de se masturber dans son lit (ou son canap, on s’en fout). A la fin, elle va faire semblant d’être énervée qu’il l’ait vu alors qu’elle aurait juste pu tirer les rideaux ou alors monter dans sa chambre. En vrai, ils ont kiffé autant l’un que l’autre. La scène était trop bizarre.
Le pire, c’est qu’avant d’aller dormir, juste avant cette scène où elle se réveille avec l’autre qui la stalk par la fenêtre (petite remarque sur le fait que c’est elle qui lui envoie un msg en premier avant d’aller dormir et peut-être qu’il la prit comme une invitation à venir l’épier chez elle au beau milieu de la nuit. Bon, d’après ce que j’ai lu, ça n’avait pas l’air de lui déplaire), elle disait : « I knew I needed to get away from Jared » et là je ne pouvais qu’être triste pour elle. Les filles, un seul conseil, ne laissez jamais un homme avoir autant d’emprise sur vous et votre vie, c’est terrible. Ça fait un an et demi qu’ils ne se sont pas revus et à la minute où elle le recroise, il l’empêche de vivre comme s’il était en train de lui serrait la gorge ! je trouve ça trop grave.

Je vous illustre cela d’un autre exemple où il lui manque de respect en public en évoquant la vie sexuelle de Tate tout ça pour encoooore provoquer Ben. D’ailleurs, pourquoi Madoc invite toujours Ben à ses soirées alors qu’il est si impliqué pour remettre Tate et Jared ensemble et pourquoi Ben y va tout le temps ? Il ne s’attend peut-être pas à se faire piéger. En attendant, c’est nous qui nous tapons de scènes qui font bien pitié avec des passages comme celui-ci :

« Ben nodded and took my hand, leading me off.
“Everywhere you kiss her,” Jared belted out to us from behind—and I noticed bystanders turning to look – “just remember that my tongue was there first.”
I stopped and turned around, glaring at Jared. It wasn’t so bad that people were looking, that a few girls were laughing behind their hands, or that Madoc sucked at hiding his snort.
No, what really pissed me off was being embarrassed in front of Ben. Of Jared talking about me like I was his personal property and trying to deny me a shot at a relationship with someone else.
Just like in high school.
“Does she still like it in the morning?” he taunted. “That’s when she has the most energy.”
I lost my composure, mortified at what he was doing. What the hell? »

J’aime pas du tout. Tant qu’on y était, Ben aurait dû lui répondre “et bah maintenant, c’est moi qui la baise !“, ça lui aurait cloué le bec à l’autre con mais bon, c’est lui le héros donc c’est lui qui gagne. Vous voyez comme c’est toujours Tate qui finit humiliée ? Évoquer la vie sexuelle d’un.e ex, c’est un manque de respect qui, pour ma part, est intolérable. J’sais pas quoi penser, elle s’indigne mais elle a l’air de kiffer en cachette. Que voulez-vous que je vous dise ?
Dans la même page, il ose ensuite dire fièrement : « Tatum Brandt is my fucking food ». D’un ridicule. Elle n’est donc qu’un bout de viande qui ne mérite aucun respect ? Je ne comprends pas comment elle peut ne pas être agacée. S’il lui disait ça en privé, ça pourrait encore passer mais devant une foule, c’est vraiment honteux. Elle kiffe !

Arrivée à la fin de ce huitième chapitre, je décidais de raccrocher. Sans façon pour moi, je me suis donné assez de mal pour arriver à ingurgiter cette saga navet par navet, cette lecture ne méritait pas une minute de plus de mon temps surtout si c’était pour me mettre en retard dans ma reading playlist de ce début 2022. Je sautais donc ce qu’il me restait de pages pour aller directement au dernier chapitre. J’ai pas grand-chose à dire, à part peut-être sur la fin du chapitre avec la révélation de Tate à Jared qui se met à pleurer d’émotion, oorrh la niaiserie.

Okay, on est enfin arrivé à la fin ! De manière très prévisible, tout le monde est marié, a des enfants et file le parfait amour avec son âme sœur 7 ans après dans l’épilogue. Il y a quelque chose qui m’a beaucoup marqué dans cette conclusion sur ma compréhension des personnages. En effet, je ne les aime pas, c’est pas mon dél, je ne les comprends pas, je ne sais pas combien de fois je l’ai dit depuis que j’ai commencé cette saga. J’avais pas fait attention à un détail qui explique à lui seul quel était mon gros souci avec eux. C’est une jeunesse blanche mais avant tout bourgeoise dont l’autrice a voulu relativiser le côté bourgeois en les confrontant à des problèmes type le harcèlement, la violence, l’avortement, la solitude, la différence etc. afin que les personnages puissent toucher une plus large audience. Ils ont de la chance ces gosses de riches car le fait est, que pour un jeune adulte, moi par exemple ! eh bien chaque décision que je prends, chaque erreur que je commets, chaque projet dans lequel je décide de me lancer aura irréparablement des conséquences dans ma vie. Je dois faire attention car les jeunes comme moi n’ont pas le droit à l’erreur. J’ai des grandes responsabilités que je porte à bout de bras, encore plus depuis que mon père est parti. Comment je pourrais me permettre ; comment la majorité des jeunes pourrait se permettre de prendre des décisions irréfléchies comme eux sans tenir compte des conséquences ? Ça m’a vraiment sauté aux yeux quand j’ai lu cette phrase de l’autrice à la fin du livre :

« The characters of the Fall Away series all represent a confused time in our lives when making fast choices is easier than living with them. »

Je me suis rendu compte que les héros de cette série font des choix sans répercussion matérielle dans leurs vies car ils ont toujours la chance d’être soutenus par leurs parents quoi qu’il arrive. Ça ne représente pas la majorité des jeunes aujourd’hui qui n’ont pas la chance de vivre dans des belles zones pavillonnaires avec papa et maman en back up. C’est facile de tomber quand tu sais qu’il y aura toujours quelqu’un pour te rattraper.

Je crois que c’est bien pour cela que je n’ai pas aimé les perso dès le début, ils viennent de famille riches de WASP et ont tous de faux problèmes. Ils sont pourris gâtés (deuxième fois que je le dis aussi, cette chronique est beaucoup trop longue 🤦🏼‍♀️) d’où leur immaturité mais l’autrice veut nous faire croire que c’est le contraire. Il suffit juste de voir comment tous ont plus que bien fini leurs vies. L’épilogue fait la lumière sur les jobs et la vie incroyables qu’ils mènent tous. Ils sont avocats, médecins, architectes, entrepreneur émérite, en congés sabbatiques pour se lancer dans de nouveaux projets et même globe-trotteurs humanitaires ! Pourtant, de ce que j’ai pu lire auparavant, ils m’ont semblé être des cancres à l’école, démissionnaires, h24 torchés en soirées et en décrochage scolaire, en plus d’être des harceleurs. Mais ils finissent tous CSP+++ avec des enfants qu’ils ont eu très jeunes et dont ils peuvent subvenir à leurs besoins sans même se donner la peine de taffer plus que ça. L’école n’a rien à voir avec la réussite (ou alors juste un peu), c’est juste que leurs parcours et leurs personnalités ne sont pas cohérents avec ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. En plus de ça, pour faire le tour du monde tout en participant à des projets humanitaires, il faut avoir les moyens ! Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir voyager sans attache et libre comme l’air, sans même avoir besoin d’un travail. Y’en a sûrement qui doivent vivre ce genre de vie et tant mieux pour eux. Ils n’empêchent que les personnages sont totalement déconnectés de la vie réelle. Partant de là, comment se sentir proches d’eux ? Je rigole encore de la petite remarque de Tate sur l’âge de son mari : « Even at thirty, my husband was hot. » Il faut vraiment avoir 15 ans pour penser que 30 ans, c’est vieux. Au contraire, je pense perso que le meilleur âge se situe entre 25 et 35 car c’est le moment où on finit les études, où on commence à devenir indépendant financièrement et où on est encore sans trop de responsabilités pour pouvoir faire encore ce que l’on veut. C’est la vraie vie qui commence. C’est pas le cas de la plupart des jeunes au début de la vingtaine mais ouais, c’était déjà leur cas à eux donc, oui, je comprends que pour elle, 30, c’est déjà vieux.

Enfin breeeef, je crois que c’est ma plus loooongue chronique jusqu’à présent. Purée, c’est n’importe quoi, j’comprends même pas pourquoi c’est aussi long. Maintenant que c’est fait, c’est pas un paragraphe de plus qui va changer quelque chose.
Pour cette fin, je dirais tout simplement que c’était très naze. A l’image de l’ensemble de la saga, en fait. Sur les dernières pages, Tate fait le résumé de toute cette grande histoire en reparlant du lycée et du harcèlement en mode : ah c’était un peu chiant mais que de bons souvenirs ! On n’apprend rien de plus de ce dernier tome, si ce n’est que la nouvelle génération de sales mioches – à la hauteur de leurs parents – grandiront aussi ensemble, dans le même lycée etc. donc l’autrice se laisse une porte ouverte si jamais elle souhaite enchaîner sur une nouvelle saga avec eux comme protagonistes (que dieu nous en épargne). J’aurais aussi voulu savoir ce qu’est devenu ce Ben qui ne servait à rien. Ouais nan, en fait je m’en fous.

Je trouve quand même que ça finit trop bien pour tous ces jeunes cons, ils ne le méritaient pas du tout. Ultime dernière question que je me suis posée à la lecture de cet épilogue : ils vivent tous dans la même baraque ou quoi ? Ça fait tellement tiep. Comme je l’ai dit plus haut, je déteste les bails de Friends en mode ils sont tous colocataires alors même qu’ils ont tous des gosses maintenant.
Puréeeeeee, enfin ! C’est une bonne chose de faite ! Je ne supporte pas avoir des séries non terminées, c’est ma hantise ! Au moins, j’ai soulagé mon côté maniaque obsessionnel. Et maintenant, je peux définitivement dire byyyyyye bitches !!


Les extraits que j’ai retenus

I smiled and opened my eyes, his lips now an inch from mine. “Even though you sat behind me, I could always feel your eyes, Jared. Even when you acted like you hated me, I felt you watching me.”
“I never hated you.”
“I know.” I nodded gently, circling his waist with my arms.
The four years he’d made an enemy out of me seemed unbearable at the time. Now I was just glad it was all over. I was grateful that we were here. Together.
But I wouldn’t look back on high school as a very enjoyable experience, and I knew he had a lot of guilt about that.

Let her move on if that’s what she wants.
I will, too, and everything will be done.
Bolting out of the house, I jump in my car and head back to my hotel in Boston, where my team is racing.
I’ll forget her.
I try to forget her.
But I don’t.

At nine years old, Jared was my friend. At fifteen, my enemy; at nineteen, my lover; and at twenty-one, my heartbreak. I’d known him more than half my life, and although the roles had changed, his impact was always all consuming.
Always.

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