Journal d’un Vampire, tome 2, L. J. Smith
Présentation
LA MALÉDICTION AMOUREUSE CONTINUE.
LE CAUCHEMAR AUSSI.
Elena s’est métamorphosée en une créature de la nuit sanguinaire et incontrôlable. Tiraillée entre les frères vampires, plus que jamais ennemis, elle doit aussi affronter un terrifiant adversaire, dont la menace se fait chaque jour plus vive. Tapi dans l’ombre, celui-ci n’attend qu’une chose : déchaîner contre Elena sa furie bestiale… et la vider de son sang !
Stefan et Damon n’ont pas le choix. Ils vont devoir s’allier pour empêcher que la femme qu’ils aiment leur soit de nouveau arrachée. Et il va falloir agir vite ! Car la force maléfique prépare un spectacle apocalyptique où, c’est sûr, personne ne sera épargné…
14.5 -1 = 13.5/20
Chronicle
Vampire Diaries, sors de ce corps ! Je me disais au départ qu’à chaque fois que j’allais reprendre la série, mon cerveau allait systématiquement faire l’aller-retour entre ce que je lisais et la série télé. C’était vrai pour les premières pages mais plus je les tournais et plus j’étais contente de voir que ça n’avait en réalité rien à voir ! C’était cool de découvrir une nouvelle histoire. Ça me disait vaguement des souvenirs mais le fait est que je ne m’en souvenais pas assez et me dire que je vais aller de tome en tome avec une histoire de plus en plus différente que celle que je connais à peu près me réjouit à l’avance (j’ai dit me réjouit en mode c’est grave un bonheur fou alors que bon, la série n’est pas wouah non plus mais il reste 9 tomes, faut bien que je me hype).
Si je me souviens bien, le livre est coupé en trois parties (ou deux, je l’ai terminé y’a trois semaines. J’sais pas ce qui se passe mais en ce moment, je fais mes chroniques 30 ans après la guerre, je déteste ça, ça me fait oublier la moitié de l’histoire en plus, génial, merci Amel) et on ressent très très bien les coupures entre les trois parties. [Pause : je viens de checker et il y a deux parties, la troisième sort tout droit de affres brumeux de mon esprit.]
On commence avec la partie 1, qui, je dois le dire, se laissait lire mais c’était à peine assez intéressant pour ne pas se lasser. On reprend donc à la suite du tome précédent où Elena se réveille en vampire affamée et finit cette partie en se portant à la rescousse des frères Salvatore et ainsi sauve tout le monde. Cette partie étant la moins palpitante, je dois bien dire que je ne m’en souviens plus trop (trop la haine de moi) donc je n’ai pas vraiment de commentaire à faire là-dessus. La seule chose qui m’est restée à l’esprit jusqu’à maintenant est que j’ai trouvé que Stefan se sortait bien facilement des mains de la police. Il n’a même eu aucun problème avec alors qu’on pouvait s’attendre à ce que tous les regards suspects se tournent vers lui. Je rajouterais également que la scène qui clôt ce premier acte avec
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Elena qui décide de se suicider n’est pas du tout crédible. C’est une fille égocentrique qui pense que le monde tourne autour d’elle. Il suffit seulement de la connaître un tout petit peu pour savoir qu’elle ne ferait jamais ça. En plus, quand elle revient dans la partie 2 pour nous dire qu’elle souhaiterait être vivante, je voudrais juste lui demander qui l’a envoyé se suicider.On arrive tout de suite après à la partie 2 où, comme on peut s’y attendre, Elena sort de la narration et est remplacée par notre chère amie Bonnie. Le récit devient alors génial. Les péripéties sont intéressantes car elles se teintent de frissons et franchement, on adore. Ça ne fait pas peur, hein, mais je valide le côté chair de poule avec la planche de ouija, le cauchemar de Bonnie, les tueurs sanguinaires tapis dans le noir etc. Il y a beaucoup d’actions et tout s’enchaîne donc on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai vraiment pris plaisir à lire ! C’est d’ailleurs ici que j’ai pensé à quel point la série livre est totalement différente de la série télé. Oui, je ne me souviens plus exactement de cette dernière mais je suis sûre que ce n’était pas pareil et, comme je le dis plus haut, c’est cool de découvrir le fil de l’histoire sous un angle inconnu. Par contre, j’ai grave ri quand Bonnie a dit que Stefan était une « beauté exotique ». Déjà, je déteste le terme exotique particulièrement colonial et orientalisant, puis, Stefan, une beauté exotique ? Bon, faudrait penser à sortir de son patelin américain de temps en temps, hein.
Je suis désolée, je n’arrive plus à me souvenir assez bien de ma lecture donc j’ai l’impression de faire une chronique sans liant où j’suis juste en train de jeter sur papiers les quelques détails que j’arrive à peu près à rassembler. J’ai vraiment trop le seum, c’est totalement de ma faute. Je vous invite à signaler cette article mdr.
Anyway, continuons avec ce qu’on a. Déjà, même si j’ai aimé ma lecture à partir de là, ça n’empêche pas que je me suis posé quelques questions en cours, comme par exemple, pourquoi
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Klaus (car oui, nous savions avant la révélation que c’était lui) voulait tant tuer Vickie ? Quel intérêt elle a pour lui, au juste ? Est-ce qu’ils le disent à un moment (me rappelle plus) ? Et le rêve où Stefan arrive enfin à joindre Elena grâce à Bonnie et que Klaus arrive en les menaçant et en disant que Katherine n’est pas ici, qu’elle se situe dans un autre plan. Comment ça ? Pourquoi ? Et il existe combien de plan après la mort ? Et qu’est-ce qu’il fout ici lui, pour commencer ?J’ai trouvé que ça ne tenait pas la route.
Et là, on arrive au plus gros souci de toute l’histoire, ce qui lui a valu un -1 symbolique d’ailleurs. J’en attribue rarement mais, là, cela s’imposait : la vraisemblance ! Oui, on est dans du fantastique donc on repassera pour la vraisemblance mais ce n’est certainement pas parce que c’est du fantastique qu’il faut que ce soit illogique ! La fin, c’est du grand n’importe quoi, ça n’a juste AUCUN SENS. On ne peut pas inventer des éléments magiques à tout va pour se sauver d’une situation juste parce que ça arrange. Ça relève même de la malhonnêteté intellectuelle, c’est une faute professionnelle, faut le dire à L.J.
Non mais s’il-vous-plaît, Elena, la petite qui s’est suicidée et qui pleure ensuite de ne plus être de ce monde, revient sauver ses amis en cette nuit si spéciale du solstice (question : pourquoi Klaus, qui est si vieux, et qui doit sûrement connaître le pouvoir de cet événement, ne décide pas de remettre son sacrifice au lendemain ? Pas futée la canaille !) et GENRE,
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Stefan meurt, elle l’embrasse et oh, elle lui redonne la vie ??? Ensuite, telle une déesse qui viendrait accorder sa miséricorde, on la voit aller de mortel en mortel pour guérir les blessures de ses amis. Mais comment une morte sans une once de vie en elle peut redonner la vie à un mort vivant ?? Vous voyez, ça, c’est pas du jeu, mais je peux encore le tolérer car, même si c’est un peu bancal, je mets ce miracle qu’Elena a pu produire sur le compte de la nuit du solstice qui décuple la puissance des morts. Or, ça devient parfaitement malhonnête quand l’autrice décide de RESSUSCITER la macchabée !! En quel honneur ?? En quel putain d’honneur ?Et son désespoir de quitter Stefan et tout le mélo qui va avec juste avant
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qu’elle ne ressuscite n’a fait qu’ajouter à mon exaspération. Mais qui t’a envoyé mourir à la fin de la partie 1 ? Pff idiote.L’issue de ce tome est irrecevable pour moi. Je veux bien du fantastique tant qu’il est justifié mais pas n’importe comment et quand ça arrange comme on en a un flagrant exemple ici. Par conséquent, par les pouvoirs livresquement livresques qui m’ont été accordés, je marque d’un -1 symbolique ce deuxième épisode des aventures des lycéens de Fell’s Church. Sévère mais juste.
À part cette fin invraisemblable, j’ai comme à mon habitude beaucoup apprécié le sentiment d’enfance que j’ai ressenti au long de cette lecture. Ç’a été comme un retour au collège et j’aime me rappeler ces bons souvenirs de cette merveilleuse époque de ma vie où tout allait bien. Je n’arrive pas à croire que c’était il y a douze/terize ans, mince. Et puis même pour cette fin qui est du grand n’importe quoi, bah j’ai quand même aimé le happy end où tout le monde se retrouve au début de l’été avec la fin des cours et le beau temps qui arrive. J’ai hâte d’être en été, de passer un bel été surtout. J’ai toujours des étés merdiques depuis une bonne dizaine d’années maintenant et en vrai, je sais que cet été va être tout aussi naze. Actuellement, je suis en train de vivre toutes mes premières fois sans mon père et cet été sera aussi forcément le premier sans lui. Il me manque. Bref, je ne sais pas ce que nous réserve le troisième volet de cette série nostalgie. La revanche de Klaus ? La suite au mois prochain !
Les extraits que j’ai retenus

La petite bouche de Margaret s’affaissa tristement.
— Je suis désolée, dit Elena en prenant la petite fille dans ses bras, mais on n’a pas le choix.
— Tu es toute froide, murmura celle-ci en levant les yeux vers elle. Tu es un ange.
— Euh… pas vraiment.
« C’est même le contraire », pensa-t-elle cyniquement.
— Tante Judith dit que tu es allée retrouver papa et maman. Tu les as vus ?
— Non, pas encore… C’est… difficile à expliquer, Margaret. Mais même si je ne suis pas un ange, je
vais veiller sur toi, d’accord ?
— D’accord. Ça veut dire que tu ne peux plus vivre ici ?
Elena détourna les yeux pour contempler la chambre rose et bleue, les peluches, le petit bureau et, dans un coin, le cheval à bascule qui lui avait appartenu avant d’être à sa soeur.
— Oui, murmura-t-elle.
— Quand ils ont dit que tu étais avec papa et maman, j’ai voulu y aller aussi.
— Oh ! Ma chérie, tu ne peux pas partir. Tu as encore plein de choses à vivre ici… Et tante Judith t’aime très fort. Elle serait trop seule sans toi.
Margaret hocha la tête. Ses paupières étaient lourdes de sommeil. Alors qu’Elena la recouchait, elle posa une nouvelle question :
— Et toi, tu ne m’aimes pas ?
— Bien sûr que si ! Je t’aime beaucoup. Mais tante Judith a plus besoin de toi que moi. Et puis…
Elle dut s’arrêter un instant pour maîtriser son émotion. Quand elle se tourna de nouveau vers Margaret, celle-ci dormait paisiblement.

Je ne m’attendais pas à en raconter autant : c’est la première fois que je tiens un journal. Mais je veux qu’on sache la vérité sur Elena.
Ce n’était pas une sainte. Elle n’était pas toujours douce, ou bonne, ou honnête, ou agréable. Mais elle était forte, passionnée et loyale avec ses amis. Et elle a fini par faire don de sa vie… Elle a choisi la lumière contre les ténèbres, comme dit Stefan. Et ça, les gens doivent le savoir et s’en souvenir.
Moi, je ne l’oublierai jamais.
Bonnie McCullough

— À quoi ça rime tout ça ? Est-ce que le monde n’est qu’une gigantesque blague ? Tu comprends ce que je veux dire ?
— Oui, Matt.
Stefan passa une main lasse dans ses cheveux.
— Si tu la bouclais une minute, je pourrais te répondre.
Matt tira une chaise.
— Je t’écoute, dit-il en s’asseyant.
Son regard trahissait autant de défi que de tourment.
— J’ai vu des tas de choses horribles, Matt, et il m’est même arrivé d’y participer. En dépit de tous mes efforts, cette part sombre de moi ne disparaîtra jamais complètement. Mais souvent, j’ai l’l’impression que la race humaine tout entière est mauvaise, encore plus que la mienne. Et d’autres fois, il me semble que, de nos deux espèces, il n’y en a pas une pour racheter l’autre. Je ne sais pas si ça s’arrangera un jour.
Stefan planta soudain ses yeux dans ceux de Matt.
— La seule réponse à tout ça c’est : on s’en fout.
— Tu te fous que des gens se démènent inutilement pour faire cesser toutes ces horreurs ?
— Exactement.
Stefan se pencha en avant.
— Matt, ce n’est pas parce qu’on ne peut pas changer grand-chose au monde qu’il faut rester les bras croisés et finir par frayer avec les requins.
Matt se crispa sur sa chaise.
— Qu’est-ce que tu racontes ?
— C’est toujours ce qui arrive à ceux qui arrêtent de se battre. Regarde Damon. C’est son cas. Il ne tient qu’à toi de le rejoindre de l’autre côté de la barrière, là où vont ceux qui prétendent vouloir gagner. Et personne ne pourra t’en blâmer, parce que si tout le monde est comme ça, pourquoi tu ne le serais pas aussi ?
— Pas question ! explosa Matt en bondissant de son siège. Je ne suis pas Damon ! Je continuerai à me battre, même si ça ne sert à rien. Il faut au moins essayer !
— C’est exactement mon avis, approuva Stefan, esquissant un faible sourire. Il faut se lancer dans la bataille et ne jamais jeter les armes.
— Je n’en ai pas l’intention, répliqua Matt, regonflé à bloc.
Ça faisait une éternité que Stefan ne l’avait pas vu comme ça : il avait retrouvé toute sa belle énergie.
— Jamais, martela-t-il.
— Je ne sais pas si on y arrivera, mais moi j’essaierai jusqu’au bout. Ça vaut la peine de tenter le coup.

— Qu’est-ce que tu fais ici, Damon ? Tu n’as pas le cœur à la fête, on dirait ?
— Je pourrais te retourner la question.
Ses yeux se posèrent sur le ruban, et son visage s’assombrit.
— Mais je connais la réponse, continua-t-il. Tu es ici pour elle. « Elena Gilbert, une lumière dans les ténèbres », lut-il, sarcastique.
— C’est vrai, rétorqua-t-elle sans se démonter. « Elena » signifie « lumière ». Et elle a triomphé du Mal.
— Peut-être, concéda-t-il d’un air pensif, le regard en coin. Mais, tu sais, les ténèbres reviennent toujours.
— Comme cette nuit, murmura Meredith en levant la tête vers le ciel parsemé d’étoiles. Mais tôt ou tard, le soleil se lèvera.
— C’est bien possible. Pourtant, la lune sera là avant lui…

Meredith alla s’asseoir sur le muret, et Bonnie d’affaissa par terre, découragée. Ils avaient échoué d’un bout à l’autre, laissant la victoire leur échapper. Quant à Stefan, il semblait porter le monde sur ses épaules.

Je vous découvre, remarquable travail, aux efforts sur les photos et médias. Sublime et charmant choix de fraîcheur. Bien joué. Bravo à vous.
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Un grand merci pour ce message et pour vos encouragements 😄
J’accorde en effet une attention particulière à la mise en page de mes articles. Je prends beaucoup de temps à écrire chacune de mes reviews.
J’ai créé un template d’article que je réutilise à chaque chronique de livre afin que l’ensemble de mon site reste harmonieux.
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J’ai créé mon premier Blog WP, il y a 20 ans…
Je sais remarquer, voir, regarder la qualité d’un travail.
Pour vous : c’est parfaitement bien réussi.
Merci
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C’est le meilleur retour qu’on pouvait me faire sur mon blog, merci à vous 😊
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