Alors avant de commencer, je tiens à signaler qu’on m’a offert ce livre pour Noël dernier et ce n’est que maintenant que je le lis, c’est-à-dire presque un an après… Décidément, j’ai une vie bien trop remplie (remplie que de problèmes hein :soupir:)

Enfin bref, j’ai kiffé ma lecture ! Le récit est très fluide, facile à comprendre et se lit d’une traite, et c’est un des principaux aspects que j’ai aimés. C’était super détendant de le lire, quoique… c’est pas non plus le livre à mémé hein. L’action y est énorme, on n’a pas le temps de s’ennuyer et l’atmosphère est plutôt électrique, non je dirais même électrisante (euuh est-ce que ça change vraiment quelque chose ?).
Thomas est juste génial, très sincère et très vrai. Je l’ai beaucoup apprécié car c’est un personnage ultra réaliste. On s’attache à lui rapidement et surtout on s’y y identifie. Quand il a peur (souvent quand même mais j’estime que c’est le sentiment le plus naturel et approprié à avoir face aux horreurs qu’il est en train de vivre) bah il a peur, quand il est angoissé ou paniqué, il nous en fait part et ça j’achèèète (oui, je me suis mise à regarder Danse avec les stars, j’sais pas pourquoi 🤷🏻‍♀️) ! Plus sérieusement, j’ai adoré parce que c’est un personnage auquel on peut vite s’identifier et qui essaye d’affronter les épreuves qui se posent à lui, brave et courageux, donne le meilleur de lui-même et devient tout simplement un héros.

Cependant, même si j’ai beaucoup aimé le livre en soi, je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas vraiment eu de coup de cœur. Je ne me l’explique pas car il réunit à peu près toutes les caractéristiques de ce que j’aime dans un bouquin. Je crois qu’il m’a manqué la petite touche de folie qui rend tout de suite quelqu’un accroc ! Du coup, bah je lisais de manière soutenue parce qu’envie de savoir la suite mais je ne l’ai pas dévoré. Comme quoi, ce qui fait qu’on devient fan d’un livre, ce n’est pas le livre en soi mais toute la magie qu’il crée quand on le lit. 
D’ailleurs en parlant d’atmosphère et d’ambiance sous-jacente, eh bah je ne sais pas vous, mais moi l’histoire me foutait un peu la pression ou les jetons au choix ! J’avoue que je ne vois pas trop comment décrire ! J’essaye d’expliquer : évidemment, L’Epreuve, ce n’est pas des romans d’épouvantes, absolument pas. Mais je ne sais pas pourquoi, ce livre me foutait un peu……. ahh c’est bon, j’ai trouvé le bon mot : le STRESS. Quand je lisais, j’étais stressée lol ! Le suspense, les Griffeurs, les Créateurs,

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Alby et Ben (les transformés),

la nuit avec la fermeture des portes ((ce qui m’a rappelé Le Passage de Justin Cronin, pour le coup, c’était très similaire)), la peur et bah ça me stressait ! 
Si je m’étais retrouvée là-bas, j’serais devenue folle, j’aurais câblé de toujours vivre dans la crainte comme ça ! Cela dit, malgré cette sensation stressante qui me fut désagréable, j’ai quand même kiffé car ça m’a transporté. J’étais avec eux au Bloc, quoi !

Pour finir, je reste désabusée sur une petite chose trèèèèèèès gênante : ils prennent les enfants, enfin plutôt les ados les plus doués, les plus forts et intelligents pour leur faire subir les épreuves du Labyrinthe etc. et dans ce groupe d’ados, il n’y a EXCLUSIVEMENT que des garçons et la première fille qui se pointe est celle-là même qui va foutre en l’air ces deux ans de vie microcosmique, labyrinthique et masculine ?! Non mais sérieux, trop de sexisme là-dedans, je suis outrée. Donc, j’me suis posée cette question : pourquoi que des garçons ?

J’espère trouver des réponses dans le prochain volet de la trilo. Pour l’instant, la fin me laisse l’eau à la bouche donc c’est avec beaucoup de curiosité et d’impatience que j’attends le deuxième tome !

P.S. : J’ai oublié un truc :

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quand Chuck se sacrifie pour sauver Thomas à la fin, en sachant que c’est un p’tit froussard (disons-le franchement, même s’il est adorable) et que d’après l’épilogue « le meurtre du garçon nous a offert un excellent final », se pourrait-il que Chuck a été piloté par les Créateurs pour accomplir ceci ?

Cela me paraît fort probable. Or, dans ce cas, l’histoire n’a plus de sens car ça sous-entend que les garçons n’ont pas de libre-arbitre, donc il devient inutile de les tester sur leurs réactions… A suivre.

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Les extraits que j’ai retenus