L‘Épreuve, tome 2, James Dashner
Présentation
ET SI LA VIE ÉTAIT PIRE HORS DU LABYRINTHE ?
Thomas en était sûr, la sortie du labyrinthe marquerait la fin de l’Épreuve. Mais à l’extérieur il découvre un monde ravagé. La terre est dépeuplée, brûlée par un climat ardent. Plus de gouvernement, plus d’ordre… et des hordes de gens infectés, en proie à une folie meurtrière, errent dans les villes en ruines. Au lieu de la liberté espérée, Thomas se trouve confronté à un nouveau défi démoniaque. Au cœur de cette terre brûlée, parviendra-t-il à trouver la paix… et un peu d’amour ?
18/20
Chronicle
Alors là, j’avais complètement oublié que j’avais déjà lu le tome 1 de cette saga un jour dans ma vie ! Je m’en suis rappelée en faisant du rangement dans ma PAL et donc me revoici avec la suite, plus de 3 ans après avoir lu Le Labyrinthe.
Je dois dire que j’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu, mais j’étais beaucoup trop impatiente, comme toujours. Pendant les 150 premières pages, j’étais genre : « Dites-moi ce qui se passe ! Je veux tout savoir !! « .
J’en avais marre des mystères, je voulais enfin comprendre pourquoi, comment, qui, quoi, où ! Ça m’a beaucoup frustré, toutefois ça m’a forcé à en lire toujours plus.
D’ailleurs, j’ai enfin eu des réponses aux questions que je m’étais posée quand j’avais lu le premier tome notamment pourquoi il n’y avait que des garçons dans le groupe et pas de filles. C’était bien vu d’introduire deux groupes a priori ambivalents, même si leur rivalité ne va pas durer. De plus, on constate qu’il y a plus de filles à l’arrivée que de garçons : les filles s’en sortent toujours mieux, on est les meilleures, c’est comme ça 😉
Cela étant dit, si j’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu, l’ambiance du livre, elle, ne m’a pas trop convenu. En fait, c’est la même atmosphère stressante que pour le premier tome avec ce petit côté effrayant qui met tous nos sens en alerte. Je me rappelle déjà ne pas trop avoir apprécié cette sensation quand je lisais le premier, et là c’était pareil. D’un autre côté, cette ambiance stressante et étouffante qui colle à la peau fait tout le charme et le succès de la trilogie donc on ne peut pas la lui enlever. Perso, je m’en serais passée, j’étais pas dans le mood « lire un roman stressant suspense flippant » mais plutôt mood « lire un roman chocolat vanille au fond de mon lit » donc bon, j’aurais peut-être dû le lire à un autre moment. Non, en fait, je n’aurais pas pu le lire à un autre moment, j’étais beaucoup trop pressée de le commencer !
Dernière chose :
voir le spoil
Teresa. Je la hais. Elle a fait du mal à mon Thomas. J’ai détesté sa façon de jouer la comédie. Même si l’on joue, on ne peut pas faire mentir ses yeux. Or, elle, si. Donc, elle ne jouait pas. Elle devait faire en sorte que Thomas se sente trahi à tout prix mais j’ai trouvé que c’était une mauvaise façon de faire, c’est juste archi normal qu’il ne lui fasse plus confiance. Elle a brisé leur relation.Je ne sais pas quoi penser d’elle, à part qu’il faut s’en méfier. Elle a l’air d’avoir trop de secrets et elle a caché à Thomas, sans raison apparente, le fait qu’elle parlait à Aris par télépathie quand ils étaient dans Le Labyrinthe. Je suis d’accord avec Minho et Newt, je la sens pas du tout, celle-là.
Et son « WICKED is good » à la fin… elle est carrément disqualifiée là, le WICKED est le mal en personne.
Bref, la fin est waouuh ! Elle m’a mis l’eau à la bouche. J’ai trop trop hâte de connaître le fin mot de l’histoire donc vivement le dernier tome !
Les extraits que j’ai retenus

— Il va falloir travailler plus profond, avec la fille et lui.
— Vous croyez que leur cerveau va tenir le coup ?
— Je ne sais pas, c’est tellement incroyable. La Braise est totalement implantée dans son système.
— Il risque d’y rester.
— Ou pire. Il risque de s’en sortir.
Il entend une dernière remarque, la seule qui ne le fasse pas frissonner de peur ou de dégoût.
— Ou alors, lui et les autres nous sauveront tous.

— Une minute, intervint Poêle-à-frire. La voix a dit que c’était notre dernière chance. On devrait au moins y réfléchir.
— Oui, ajouta quelqu’un. On ferait peut-être mieux de l’écouter.
Thomas secoua la tête, même si personne ne pouvait le voir.
— Pas question. Rappelez-vous ce que nous a dit le type derrière son bureau. Que ceux qui retourneraient sur leurs pas connaîtraient une mort horrible.
Poêle-à-frire insista.
— Et alors, pourquoi aurait-il plus raison que ce type qui chuchote ? Comment savoir lequel il faut écouter ?
Thomas savait que c’était une bonne question, mais retourner sur leurs pas ne lui disait rien de bon.
— Je parie que c’est juste une manière de nous mettre à l’épreuve. Il faut continuer.
— Il a raison, approuva Minho. Venez, on repart.
A peine avait-il prononcé ces mots que la voix chuchotante résonna de nouveau, vibrant d’une haine presque enfantine.
— « Vous êtes fichus. Vous allez vous faire découper. Vous allez tous mourir. »
Les cheveux se dressèrent sur la nuque de Thomas, et un frisson lui parcourut l’échine. Il s’attendait à ce que les autres demandent à faire demi-tour. Pourtant, personne ne dit un mot, et bientôt le groupe se remit en marche. Minho ne s’était pas trompé en disant que tous les froussards avaient été éliminés.

Plus Thomas la regardait, plus la ville lui paraissait proche. Elle n’était peut-être même pas à cinquante kilomètres. Il cligna des paupières puis se tourna vers les autres.
— Difficile de faire plus différent du Labyrinthe, vous ne croyez pas ? Là-bas, on était piégés entre des murs avec tout le nécessaire pour survivre. Ici, on est libre d’aller où on veut, sauf que le seul moyen de nous en sortir consiste à suivre la direction qu’on nous a indiquée. Ce n’est pas ce qu’on appelle l’ironie du sort, ou quelque chose comme ça ?
— Quelque chose comme ça, confirma Minho. Tu es un puits de science philosophique. (Il désigna l’escalier de la tête.) Amenez-vous. Sortons les autres tocards et mettons-nous en marche. Pas la peine d’attendre que le soleil nous ait grillés sur place.
