Le Clan du Hameau, tome 2, Karen Lad
Présentation
« Après la nuit du Réveil, une rumeur est née. Elle s’est étirée et répandue dans notre monde.
Une histoire incroyable s’est racontée.
Une histoire extraordinaire qui s’est retrouvée sur les lèvres de tous.
On a chuchoté, et on chuchote encore, qu’Elie Vax, du clan du Hameau, a eu assez de talent pour relever d’entre les morts le propre fils du Seigneur Arkale. »
Ainsi a commencé la légende d’Elie Vax.
Ainsi est née la pire des menaces.
Les choses se régleront-elles le jour de Méton ?
14/20
Chronicle
De retour presqu’un an plus tard pour le deuxième volet du Clan du Hameau !
Et justement, je vais commencer par ce qui m’a le plus exaspéré dans ma lecture, et c’est en partie ma faute : je ne me souvenais pratiquement plus du premier tome donc il y avait des références au précédent dans cette suite que je n’ai clairement pas comprises. Ça m’a saoulé comme pas possible !
J’essaye vraiment de réduire les laps de temps entre deux tomes d’une même saga quand je suis dedans car je peux être sûre que j’aurais oublié toute l’histoire en passant à l’autre mais malheureusement, j’ai trop de trucs à faire et ça finit toujours comme ça. Du coup, j’aurais bien voulu un petit résumé ou au moins un rappel des personnages quand ils se présentaient ou ce genre de chose. Il y a des livres qui le font très bien mais ici, ce n’était pas le cas. Je ne comprendrai jamais les auteurs qui ne rafraîchissent pas la mémoire de leurs lecteurs. C’est dommage, ça a pénalisé ma lecture.
Bon, après ce petit aparté, intéressons-nous maintenant aux choses sérieuses.
Je vois donc que ce tome a été très apprécié de manière générale. Décidément, je dois être la lectrice la plus chiante de cette planète, j’ai toujours un truc à redire, déso 😘
J’ai beaucoup aimé la première partie de l’histoire avec l’amnésie de Léna aka Elie Vax. Sa convalescence, l’atmosphère bizarre qui régnait, la formation de ses soupçons et la préparation de sa fuite rythmaient bien le récit. C’était la partie la plus intéressante pour moi.
Lorsqu’elle recouvre la mémoire, j’ai trouvé qu’il commençait à avoir quelques longueurs, j’étais moins prise dans les évènements notamment parce que la trame du récit devenait classique, prévisible et parce qu’il y avait des personnages dont je ne me rappelais plus la fonction. C’est des détails, certes, car quoi qu’il arrive, tout est parfaitement compréhensible, c’est juste que c’est forcément agaçant. Le moment où elle est chez les amis vampires de Samuel qui doivent assurer sa protection a également fait traîner l’histoire.De plus, je trouve la relation amoureuse entre Elie et Sam tellement plate, limite gênante. Je me suis même dit à un moment : “dommage qu’il ne soit pas mort celui-là“. Elie est amorphe avec (et sans lui aussi d’ailleurs) et Samuel est trop possessif. Je n’apprécie pas ce genre d’homme. Et alors
voir le spoil
« curieuse comme des chattes » aarrgh je suis outrée. La scène de fin avec les jaloux comme un tigre, têtu comme un âne, malin comme un singe, fort comme un ours et autre comparaisons douteuses étaient vraiment malaisante loool.Enfin bref, j’ai aimé le happy end et les révélations de la fin sur Evan ont vraiment attisé ma curiosité. Cette saga continue de me plaire et ça fait si longteeeeemps que j’attendais de l’avoir ! Du coup, je m’engage à lire le tome 3 avant la fin de l’été 2017, allez on croise les doigts !
Les extraits que j’ai retenus

Elie.
Tout mon corps réagit violemment à ce seul prénom. Ma tête bouillonna, une pression terrible s’exerça sur mes tympans tandis qu’un souvenir atroce s’imposait à moi. Je hurlai de douleur. Je sentis à peine que Samuel m’arrachait au sol, car, devant mes yeux grands ouverts, commença à défiler ce passé que j’avais tant cherché à retrouver.
Je sus alors pourquoi j’étais arrivée chez un Archéis.

Il nous toisa d’un air calculateur. Je le regardai droit dans les yeux. Je ne ressentais plus cette frayeur panique en sa présence. Je n’avais plus peur de lui car je savais que c’était moi qui gagnerais cette bataille-là. J’avais la force de la faire. J’avais le courage de la faire. J’avais le pouvoir de la faire. Je souffrais, j’étais épuisée mais j’étais déterminée.
