Le Clan du Hameau, tome 1, Karen Lad
Présentation
Elie Vax, tout juste dix-huit ans, est sommée un peu rudement par ses tuteurs de trouver rapidement du travail et de quitter la maison. Élevée par son oncle et sa tante qui n’éprouvent aucune sorte d’affection pour elle, Elie s’exécute et réussit à dénicher un boulot au Canada. Elle part entretenir la maison de campagne d’un certain Monsieur Smith.
Des choses bizarres se passent dans cette vieille maison, et bien qu’intriguée par le comportement étrange de Monsieur Smith et de son frère, Elie ne se doute pas qu’elle vient d’entrer dans un monde dangereux et fantastique.
Nul retour en arrière ne sera envisageable…
16.5/20
Chronicle
J’ai lu ce livre l’année dernière mais vu que je viens de finir ma review du tome 2, autant faire de même pour le premier !
Ça faisait quelques bonnes années maintenant que j’attendais de lire cette saga qui était tout en haut de la liste de mes envies et voilà bonne chose de faite !
Tout d’abord, je ne m’attendais pas du tout mais alors pas du tout à ce genre d’histoire avec un monde de changeformes. J’en étais très très loin. Au vu de la couverture, je pensais que les créatures que l’on découvrirait seraient plus sombres et l’histoire plus dramatique. Au contraire, c’est un monde fantastique adolescent je dirais qui s’ouvre à nous.
J’avais apprécié ma lecture. La seule chose qui m’avait fait un peu tiqué est l’histoire d’amour naissante entre Samuel et Elie, car d’abord, j’ai trouvé que Samuel faisait homme mais que Elie faisait plus jeune ado que femme. Et je ne sais vraiment pas pourquoi mais j’ai retenu la différence d’âge entre eux deux (lui 25 et elle 18) et je me suis dit qu’Elie était quand même un peu jeune pour lui, alors qu’en vérité ce n’est pas si choquant que ça. Bon. L’histoire entre eux est à développer, car pour l’instant, je ne la trouve pas très pertinente.
Enfin, les remerciements de l’auteure à la fin du livre adressés à Carter Burwell m’avaient doucement fait sourire. Il est vrai qu’il y a une petite ambiance Twilight dans ce bouquin (toute petite ambiance), jy ‘avais pas fait attention.
Puis la couverture du livre en mode clair de lune sous les nuages est si jolie. Ça m’a rappelé le moment ou Bella et Edward montent en voiture et partent direction leur lune de miel sur une île brésilienne en pleine nuit, si je me souviens bien. Edward conduit et Bella regarde le monde par la fenêtre de la voiture tandis que la mélodie de Carter Burwell retentit. Ah là là, c’était tellement romantique et l’atmosphère chargée d’émotions ou d’électricité, je ne saurais le dire.
J’adore.
NB : Bon allez, juste parce qu’il m’a rappelé ce merveilleux moment de Twilight, je lui accorde le 0.5 qui le fait basculer dans la SilverList (car 16 = BronzeList (eh oui, j’ai une notation très stricte 🤷🏻♀️)).
Les extraits que j’ai retenus

— Allez, cela nous changera les idées. C’est un jeu tactique qui exige de l’adresse et de la rapidité. Vous en avez tous à revendre, non ?
Je me levai et poussai Tom dans le couloir.
— Il faut se dépêcher, la nuit va tomber. On n’y verra plus rien d’ici trois quarts d’heure. On va délimiter les terrains et faire les équipes.
Ils comprirent fort bien ma démarche, et se levèrent tous en râlant pour la forme.
— La nuit ne gêne que toi, Elie.
— On va voir ce qu’elle nous propose, la petite humaine. A mon avis, cela ne doit pas être du rapide, rapide…
— Moi, je ne veux pas d’Elie dans mon équipe, elle est trop lente, déclara Rose.
— Merci Rose, cela fait toujours plaisir de se sentir appréciée.

— Je t’ai agressée, constata-t-il.
Il fit quelques pas et me tourna le dos.
— Va-t’en Elie, va-t’en, et ne remets plus les pieds dans ma chambre.
— Samuel, écoute…
— Va-t’en, je te dis ! cria-t-il en serrant les poings.
Il rentra la tête dans les épaules.
— Je…
— Va-t’en, je t’en prie, souffla-t-il avec peine.
Il était furieux maintenant. Furieux et malheureux.
— Bonne nuit, murmurai-je, à regret.
— C’est ça, bonne nuit, ricana-t-il.
Je sortis, et refermai lentement la porte. Je restai plantée dans le couloir, ne sachant que faire. J’entendis alors Samuel parler à haute voix. Je ne compris que la dernière phrase.
« Dégage, sale bête. »
