La Cité du Feu Sacré

The Mortal Instruments, tome 6, Cassandra Clare

Présentation

Les ténèbres s’abattent sur le Monde Obscur. Le chaos et la destruction se propagent à une vitesse terrifiante. Clary, Jace, Simon et leurs compagnons rassemblent leurs forces pour faire face au démon le plus puissant qu’ils aient jamais affronté : Sébastien, le frère de Clary. Rien ne semble pouvoir l’arrêter. L’unique espoir de l’anéantir se trouve au cœur du Royaume des Démons. Mais, pour les Chasseurs d’Ombres, ce voyage exige de lourds sacrifices. La quête s’annonce plus difficile que jamais …

7/20

Chronicle

Eh bah c’était pas trop tôt ! Puréééé, mais j’pouvais plus là.
En fait, je suis dégoutée de finir une saga de six tomes de cette manière. Dans l’ensemble, on va dire que c’était une lecture plutôt correcte, satisfaisante même, mais ce dernier épisode des aventures des Chasseurs d’Ombres de New York m’a laissé un goût beaucoup trop amer dans la bouche ce qui fausse tout mon jugement de la série.

Tout d’abord et avant même d’avoir le livre entre les mains, je suis restée éberluée par l’épaisseur du bouquin. Je ne sais pas pourquoi mais au moment où mes yeux se sont posés dessus et que j’ai constaté les 800 pages que j’allais bientôt devoir affronter, j’ai eu le pressentiment que je n’allais pas aimer. Pourtant, je n’avais pas connu ce sentiment pour les précédents bouquins. Je ne dis pas que je reprenais la série avec grande joie mais elle me suscitait tout de même un certain intérêt, ce qui a été tout le contraire ici.

Mon pressentiment s’est donc confirmé dès le prologue; ce prologue rempli de noms que je ne connaissais pas, que je n’arrivais même pas à retenir et qui était juste très chiant. D’ailleurs, je me suis tout de suite dit que cette petite-là… Emma, voilà (mdrr j’écris vraiment en instantané le fil de mes pensées), allait sûrement être l’héroïne d’une prochaine série spin-off autour du monde des Chasseurs d’Ombres car je savais qu’il en existait. En réalité, il y en a au moins deux, un préquel dont je suppose que l’héroïne est Tessa et un autre avec Emma. Bon, eh bien, me concernant, ce sera un non catégorique pour les lire mais ça ravira les fans de la série. Je voyais bien que l’autrice cherchait à nous teaser ces nouvelles sagas avec le personnage d’Emma notamment mais je l’ai trouvé grave reloue. Et surtout, trop petite. Suivre les aventures d’ados de 16-17 ans, c’est déjà pas très passionnant, alors des gamins de 12 ans, merci mais on repassera hein.

Ainsi, alors que le tome d’avant glissait plutôt bien, celui-ci a été très dur à lire dès le début. On en était qu’au prologue que je comptais déjà les chapitres. En plus, les changements de focalisation TOUTES LES DEUX PAGES étaient insupportables. J’ai détesté cet aspect de la lecture, bien que présents également avant mais trop exagérés ici. Comme pour le cinquième, j’ai détesté avoir le point de vue de la meuf loup garou dont je ne me souviens plus le nom (Maia !) et qui me paraissait totalement inintéressante. Bien évidemment et puisque c’est toujours le cas dans les romans pas terribles, on a eu notre lot de

voir le spoil “morts tristes mais pas trop car elles arrangent tout le monde“, j’ai nommé Jordan et ensuite Raphael. Concernant Jordan, j’ai été assez saisi par sa mort vite expédiée mais on comprend vite que le personnage ne pesait rien dans l’histoire, que Maia allait le quitter pour un autre garou et que donc elle et les autres s’en foutaient un peu.

C’est ce que j’appelle les faux drama de divertissement : genre c’est triste mais comme ça ne touche pas directement les perso, ça vaaa.

Pour ce qui est de l’intrigue, j’ai trouvé que c’était de loin la moins bonne de toute la série. On peut dire qu’elle était nulle et en voici les raisons :

  • Premièrement, le passage où notre petite équipe de choc se faufile ni vu ni connu dans le royaume des fées alors que ces dernières sont censées avoir des oreilles partout et garder leurs entrées des intrus est fort bancal, le pire étant qu’ils arrivent directement dans la chambre de la reine de la Cour des Lumières sans aucun problème (elle n’a pas de gardes ? pas de forteresse ? pas de cours, de courtisans ? pas de murs ?) et qu’ils se mettent à espionner ses conversations sans qu’elle ne s’en rende compte ? C’est tellement simplet.
  • Deuxièmement, on se débarrasse de Maureen un peu trop vite à mon goût. En fait, il ne se passe rien. L’autrice évacue le problème comme si de rien n’était. C’est tellement mauvais (d’ailleurs, je ne l’avais pas mentionné mais c’était pareil pour la mort emballé c’est pesé de Camille dans le tome 5).
  • Troisièmement, notre chère Isabelle, qui aurait dû passer l’arme à gauche quand l’équipe se retrouve dans le royaume de Sébastien, est finalement secourue par l’inattendu Simon dont on apprend que le sang a des vertus guérissantes. Quelle blague. Ce sont des Chasseurs d’Ombres, pourquoi le sang de vampire (qui est donc une Ombre) aurait un quelconque effet positif sur eux ? Et pourquoi que maintenant d’ailleurs ? C’est tellement illogique.
  • Quatrièmement, notre petite équipe de Chasseurs d’Ombres, âgée entre 16 et 17 ans, décapitent et tuent des Obscurs, c’est-à-dire des hommes et des femmes comme si c’était la routine. Tuer des créatures de l’Enfer, c’est une chose, ils sont si différents et monstrueux, mais tuer des humains (ou pour être correcte, des individus qui restent de la même espèce qu’eux) indifféremment pour la première fois constitue pour moi une maladresse.

Cela étant dit, il y avait encore plus nul que l’intrigue : les histoires d’amour des personnages. J’en étais carrément GÊNÉE !! 
On va commencer par celle de Simon et Isabelle, que je qualifierais plutôt d’insipide et sans intérêt. Cette love story est tout simplement trop forcée par l’autrice qui fait partie des auteurs qui pensent que tous les personnages doivent finir casés sous peine de mort. En effet, Cassandra Clare veut nous faire croire à tout prix que Simon n’a désormais d’yeux que pour Isabelle et qu’il a complètement oublié Clary, notamment avec le rêve qu’il fait où il voit arriver Clary mais qu’il l’appelle par le nom d’Isabelle. Je déteste ce genre de forcing.
La plus gênante de toutes maintenant, j’ai nommé celle de Jace et Clary. Le chapitre 20… bordel, achevez-moi. Mais quelle malaise, purée ! Dommage qu’il n’y avait pas une caméra pour filmer ma tête au moment où… ça y est, enfiiiiiiiiiiiiiiiin : la baise !!

Non mais tuez-moi ! achevez-moi ! mettez fin à mes jours !! Mes sourcils sont montés tellement haut sur mon crâne, je les ai senti s’arracher un par un de sous ma peau. J’étais comme ça à la fin :

Le chapitre 20 est genre grave embarrassant à lire. Déjà, gros haussements de sourcils pour les phrases du type les « mains expertes mais tremblantes » de Jace qui, visiblement, détient une très grande expérience sexuelle (17 ans hein). Pourquoi l’autrice veut autant nous prouver que Jace n’est pas puceau ? C’est pas un délit d’être un garçon ET de ne pas avoir d’expérience sexuelle. Et de l’autre côté, on a Clary, bon, la vierge de service… mdrr purée, j’en ai marre. Je suis en train de rire en écrivant ces lignes tellement ça m’agace et ça me gêne à la fois. J’ai trop le seum d’écrire ça, quoi. À mon grand âge ! L’impression d’être une grosse perverse qui fait du détournement de mineurs carrément. 
Cependant, LA phrase où mes sourcils se sont arrachés de mon front est : « Jace tendit le bras, et elle entendit le froissement d’un emballage en aluminium. »
Tuez-moi ptn, tuez-moi ! Genre les gars sont en enfer, leurs familles ont été enlevées par Sébastien et ils ne savent même pas s’ils vont les retrouver vivants, leurs vies est en danger et ils peuvent mourir à tout moment mais l’autrice s’est quand même dit : je vais les faire baiser dans une grotte et je vais rajouter une capote. Non mais sérieux quoi, t’sais le détail qui tue. Ça m’a fumé mais franchement, j’étais dépassée. Et pourquoi il se promène avec ça, d’ailleurs ? Qu’ils aillent réviser leurs épreuves anticipées du bac, là ! Malades, oui !

Dernier personnage de notre petite équipe de lovers : Alec que je n’ai pas du tout apprécié cette fois-ci. Ce qui m’a vraiment choqué, c’est quand il a insulté Simon de « sale vampire ». En fait, ce n’est pas nouveau; les Chasseurs d’Ombres se considèrent supérieurs à toutes les autres espèces mais jusque là, ça restait plutôt bon enfant avec les blagues de Jace. Ici, l’insulte est trop brutale, le mépris est trop voyant et je me suis juste mise à penser que s’ils existaient tous dans la vraie vie, ils seraient archi racistes, en fait, sûrement à coller des posters d’extrême-droite avec des bouts de verre dans la colle à 4h du mat’ quand personne ne les voit ou à chasser des pauvres migrants exténués dans les Alpes qui n’ont même pas de quoi se défendre. Archi pas fans des personnages, en tout cas. Ma théorie se confirme d’ailleurs à la fin quand on apprend

voir le spoil qu’il serait possible de transformer Simon en Chasseur d’Ombres. Lui qui était méprisé par tous car vampire, il semblerait que l’autrice lui ai donc trouvé une solution pour qu’il soit enfin accepté de ses amis les Néphilim : en devenir un lui-même ! Comment penser que les gentils sont les Chasseurs d’Ombres alors qu’ils n’acceptent pas les autres créatures ?

Raphael avait raison sur ce point. 

Mais bon, dans cette histoire, c’est bien eux les gentils et gentil oblige, tout est en leur faveur pour qu’ils gagnent à la fin, pas même une ombre au tableau ! Pourquoi Sébastien aurait laissé le sceptron sur la statue au lieu de la mettre en lieu sûr afin que notre joyeuse équipe ne s’en serve pas contre lui ? Pourquoi Sébastien n’aurait pas fait la pire chose au monde à Clary afin de la soumettre, à savoir transformer sa mère en Obscur ? Quand on y pense, c’était juste le truc le plus logique à faire. Pourquoi ne pas avoir tuer Magnus et Luke ? Mais non, voyons, on se contente seulement de tuer quelqu’un dont tout le monde s’en fout, Raphael.

Bref, je n’en pouvais plus. Je devais être à l’avant ou avant-avant-dernier chapitre quand j’ai décidé de sauter les pages. J’y arrivais plus. Je me suis beaucoup forcée, je voulais vraiment tout lire car ça faisait 6 tomes que j’étais dessus mais j’avais une reading playlist trop serrée pour la fin de cette année ce qui fait que je devais lire en condensé et après avoir enchaînée 400 pages chiantes (embarrassantes !) d’affilé toute la matinée, mon cerveau a refusé d’en lire plus. En incorrigible que je suis, j’ai tout de même feuilleté un peu les dernières pages et lu l’épilogue car c’est quand même le final de la série, ça aurait été dommage de terminer sans avoir le fin mot de l’histoire.
Donc, d’après ce que j’ai capté,

voir le spoil ils vainquent grâce à Clary qui avait réussi à extraire le feu sacré de Jace pour le mettre dans sa dague avec laquelle elle (ou quelqu’un d’autre) transperce Sébastien qui devient tout d’un coup Jonathan (ridicule, en plus de n’avoir aucun sens ce dédoublement de personnalité de Sébastien). Zéro étonnement pour la dague portant le feu sacré également, on s’en doutait sinon ils auraient pas pu faire leurs cochonneries dans la grotte. Et pour revenir dans leur monde, ils font donc un pacte avec le daron de Magnus ce qui a pour conséquence de rendre son humanité à Simon qui perd en même temps la mémoire.

Okay, génial. Ah là là, tout ça pour ça.

Puis pour l’épilogue, bah ils sont toujours pas mariés Luke et Jocelyne ?! J’ai l’impression qu’on a assisté quatre fois à leur mariage depuis le début de la série. 
Voilà l’histoire des Chasseurs d’Ombres. Très très déçue de finir comme ça. Je m’attendais pas à une fin extraordinaire mais pas non plus à ce que ça me déplaise à ce point. Ce dernier opus était trop gamin, même pour moi ! Hors-sujet mais j’ai aussi remarqué une faute de français : les traductrices semblent ne pas savoir comment utiliser l’expression “le cas échéant“, assez fâcheux quand on fait ce genre de métier ! 
Bon allez, je m’arrête là car ça commence à être un peu long. Mots de la fin : une histoire mortelle (à prendre dans tous les sens du terme).

Update : Du coup j’ai regardé la saison 1 sur Netflix car je galérais et ce que j’en pense ? Bon dieu que c’est naze, ça a limite remis en question mon appréciation des premiers tomes !


Les extraits que j’ai retenus

Il lui tendit un fourreau en cuir noir frappé d’étoiles argentés.
— Tu ne peux pas te balader dans les rues avec une arme à la main, ajouta-t-il. Enfin si, tu peux, mais tu risques de t’attirer de drôles de regards.
Clary prit le fourreau, y glissa la dague et l’attacha à sa ceinture avant de refermer sa veste par-dessus.
— C’est mieux ?
Il écarta une mèche rousse de son visage.
— C’est la première arme qui t’appartient vraiment. Le nom des Morgenstern n’est pas maudit, Clary. C’est un nom illustre et ancien qui remonte à des siècles. L’« étoile du matin ».
— Une étoile qui n’en est pas une, répliqua-t-elle d’un ton maussade. En vrai, c’est une planète. J’ai appris ça en cours d’astronomie.
— Quelle tristesse que l’éducation terrestre soit si prosaïque ! observa Jace.
Il pointa le doigt vers le ciel mais plutôt que de lever les yeux, elle le regarda lui, le soleil dans ses cheveux blonds, le sourire qui étirait ses lèvres.
— Regarde, dit-il. Longtemps avant que l’homme ne découvre l’existence des planètes, il savait qu’il y avait des points lumineux dans le ciel appelés étoiles. Il savait également que l’une d’elles se levait à l’est, en même temps que le soleil, et il l’appela l’étoile du matin, la porteuse de lumière, l’annonciatrice de l’aube. Est-ce si mal d’apporter la lumière au monde ?
Cédant à une impulsion, Clary se pencha pour l’embrasser sur la joue.
— D’accord, admit-elle. C’était plus poétique que le cours d’astronomie.
— Bien, dit-il en souriant. On va faire un autre truc poétique. Viens. J’ai quelque chose à te montrer.


— Tu sais que je dis la vérité, lâcha-t-il.
— Mais je ne vois pas pourquoi ça compte pour toi.
— Parce que nous sommes pareils, toi et moi ! s’emporta Sébastien, et les doigts de Clary se rapprochèrent sensiblement du manche de son épée. Tu es à moi, ajouta-t-il en maîtrisant sa voix au prix d’un effort manifeste. Tu as toujours été à moi. À ta naissance, sans me connaître tu m’appartenais déjà, petite soeur. Il est des liens qui ne peuvent être rompus. Et c’est pourquoi je te donne une seconde chance.
— Je t’écoute, fit-elle en approchant sa main d’un demi-centimètre encore. 
— Je vais gagner cette guerre, tu le sais. Tu étais présente dans le Burren et à la Citadelle. Tu as pu observer la puissance des Obscurs. Tu sais de quoi est capable la Coupe Infernale. Si tu tournes le dos à l’Enclave, si tu viens avec moi, si tu me jures loyauté, je t’accorderai ce que je n’ai encore accordé à personne.
La tête de Clary retomba contre le mur. Elle avait le ventre noué ; ses doigts effleuraient la poignée de l’épée pendue à sa ceinture. Les yeux de Sébastien étaient fixés sur elle.
— Et qu’est-ce que tu comptes me donner ?
Il sourit, soupira comme si la question de Clary était un réel soulagement. L’espace d’un instant, son visage parut s’illuminer de sa conviction ; le regarder, c’était contempler une ville à feu et à sang.
— Ma miséricorde, répondit-il enfin.

— Si ça ne va pas, tu devrais m’en parler. On est tous soumis au stress et il faut qu’on se serre les coudes autant que…
Alec se tourna brusquement vers lui, l’air incrédule. 
— Comment tu veux que ça aille ? Est-ce que tu te sentirais bien, toi, si c’était Clary que Sébastien avait enlevée ? Si c’était elle qu’on devait sauver sans savoir si elle est morte ou vivante ? Comment tu irais, toi ?
La réaction violente d’Alec atteignit Jace comme une gifle. Il sentit qu’il l’avait méritée. Il chercha ses mots pour répondre :
— Je… je serais anéanti.
Alec se leva et sa silhouette se détacha sur le ciel sombre. Sous le clair de lune, Jace distinguait la moindre nuance de son expression et tout ce qu’il avait refoulé jusque-là. Il pensa à la sauvagerie dont Alec avait fait preuve en tuant le chevalier-elfe à la Cour ; il n’avait pas eu la moindre hésitation. Cela ne ressemblait guère à Alec, et pourtant Jace n’avait pas pris la peine de réfléchir à ce que pouvait cacher cette apparente absence d’émotion.
— Eh bien moi aussi, je suis anéanti. Je ne suis pas comme toi. Je… je ne peux pas afficher un masque de perfection en toute circonstance. Je peux essayer de plaisanter, mais j’ai mes limites. Je ne peux pas…
Jace se leva à son tour.
— Tu n’as pas besoin de porter un masque, protesta-t-il, étonné. Tu n’es pas obligé de faire semblant. Tu peux…
— Je peux quoi ? Craquer ? Nous savons tous les deux que ce n’est pas vrai. Il faut tenir le coup. Toutes ces années où je t’ai observé, je t’ai vu serrer les dents quand tu croyais ton père mort, quand tu prenais Clary pour ta soeur. Je t’ai bien observé, c’est comme ça que tu t’en es sorti. Alors, si je dois m’en sortir moi aussi, je ferai comme toi.
— Mais tu n’es pas comme moi.
Jace avait l’impression que le sol se dérobait sous ses pieds. À l’âge de dix ans, il avait reconstruit sa vie on s’appuyant sur les Lightwood, et en particulier sur Alec. Il avait toujours considéré qu’en tant que parabatai ils se devaient assistance, et qu’il avait été là pour Alec de la même façon qu’Alec avait été là pour lui. Il s’apercevait à présent avec horreur qu’il n’avait guère pensé à son ami depuis l’enlèvement des membres du Conseil, qu’il n’avait pas mesuré à quel point chaque heure, chaque minute devait être difficile pour lui.
— Tu vaux mieux que moi, ajouta-t-il.

— […] Clary est unique depuis sa naissance. Mais Simon, lui, a dû s’adapter à sa différence soudaine. Le monde n’est pas divisé en deux catégories. Il n’y a pas d’un côté les gens uniques et de l’autre les gens ordinaires. Tout le monde peut devenir extraordinaire. Du moment qu’on a une âme est un libre arbitre, on peut tout faire, tout choisir. Simon devrait pouvoir choisir, lui aussi.

— Je peut te raconter une anecdote scientifique ennuyeuse à mourrir ? demanda-t-elle. Je parie qu’on ne t’a pas enseigné ça en cours d’histoire chez les Chasseurs d’Ombres.
— Si tu essaies de changer de sujet, sache que tu n’es pas très subtile, dit Jace en lui caressant le visage. Tu sais que j’adore les longs discours. Mais si tu ne veux pas y répondre, ça ne fait rien. Je me contenterai seulement d’un je t’aime.
— Je n’essaie pas de changer de sujet, répondit Clary en prenant la main de Jace. Le corps humain est constitué de cent mille milliards de cellules. Chaque cellule de mon corps t’aime. Et quand mes cellules meurent et se renouvellent, mes nouvelles cellules t’aiment encore plus que les anciennes. C’est pourquoi je t’aime chaque jour un peu plus. C’est scientifiquement prouvé. Quand je serai morte, qu’on m’aura brûlée et que mes cendres se disperseront dans l’air, dans les étoiles ou dans les arbres, quiconque respirera l’air, contemplera les fleurs ou admirera les étoiles pensera à toi et t’aimera, parce que je t’aime grand comme ça !

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