Bloody Miami

Bloody Miami, Tom Wolfe

Présentation

« Miami est la seule ville d’Amérique ­- et même du monde, à ma connaissance – ou une population venue d’un pays étranger a établi sa domination en l’espace d’une génération à peine. Je veux parler des Cubains de Miami. Ici, Nestor, un policier cubain, se retrouve exilé par son propre peuple pour avoir sauvé de la noyade un misérable émigrant clandestin de La Havane ; Magdalena, sa ravissante petite amie, le quitte pour des horizons plus glamour dans les bras d’un psy spécialiste de l’addiction à la pornographie ; un chef de la police noir décide qu’il en a assez de servir d’alibi à la politique raciale du maire cubain ; un journaliste WASP aux dents longues s’échine a traquer le scoop qui lui permettra de se faire une place à la hauteur de son ambition… et je n’évoque là que quelques-uns des personnages de Bloody Miami. C’est un roman, mais je ne peux m’empêcher de me poser cette question : et si nous étions en train d’y contempler l’aurore de l’avenir de l’Amérique ? » Tom Wolfe

14.5/20

Chronicle

Moi qui n’ai pas quitté mon 78 de tout l’été (imaginez seulement la gueule de mes vacances 😔), là c’est comme si j’avais fait un aller-retour Paris Miami ! On sent tout le travail de fond et la documentation sur la ville et ses spécificités menés par l’auteur. C’est simple, j’avais vraiment l’impression d’être là-bas ! Je n’y suis jamais allée et c’est une destination qui fait partie de ma liste de voyage mais j’ai presque envie de la rayer car c’est comme si j’en revenais de vacances, j’ai même envie de dire que je connais Miami comme ma poche !

Cependant, le voyage fut assez laborieux et surtout trèèèèèèèès long. Le prologue m’a directement paru de mauvais augure pour les 600 pages à venir. En fait, l’histoire et les intrigues du livre étaient toutes très intéressantes mais la narration si loooonnngue, si leeeeeente, si étiréeeee, si détailléeeee qu’au bout d’un moment, on finit forcément par perdre en attention. Je dois dire aussi que je n’ai pas particulièrement apprécié le style de l’auteur, j’étais même un peu perdue au début avec du texte en italique presque à chaque page, les répétitions de mots et de phrases, les onomatopées et autres interjections, la ponctuation bizarre et les guillemets et tirets entremêlés lorsqu’un personnage prenait la parole. C’était parfois illisible pour moi mais on finit tout de même par s’y habituer.

C’est dommage parce que dans le fond, j’ai vraiment aimé l’histoire racontée ! J’ai appris pleins de choses sur la société américaine et les rapports entre chaque communauté surtout avec la configuration ethnique très singulière qu’on retrouve dans cette ville hors du commun. C’était très intéressant de voir des racistes américains, ça change de nos racistes à nous en France ! Toutefois, dans une ville comme Miami, ce n’est pas que les blancs qui ont le pouvoir et l’exercent sur les minorités, c’est aussi et surtout les Cubains ! C’est fou d’ailleurs de constater que c’est toujours les noirs qui souffrent le plus du racisme et qui ont toujours une position fragile au sein de la société. Les Cubains, même si ce sont des immigrés de première ou deuxième génération ont su s’organiser en une communauté solide, prendre le pouvoir et dominer toute la ville. Les noirs se retrouvent alors piégés entre les blancs hostiles d’un côté et les latinos tout aussi hostiles de l’autre. Le chef de la police noir placé là par le maire cubain pour faire bonne figure est un des personnages les plus remarquables. Moi qui n’aime pas beaucoup la police (et c’est vraiment peu de le dire), j’ai toujours tendance à voir les noirs et les maghrébins dedans comme des vendus. Avoir le point de vue du chef Cyrus m’a fait relativiser dans une moindre mesure ce que je pourrais penser d’eux. Il a une place de pouvoir mais n’est pas libre de faire les choix qu’il veut sans les menaces du maire cubain. J’ai même compris son point de vue dans le fait de défendre des policiers cubains qui ont insulté un homme noir lors de son arrestation.
Un autre personnage assez curieux, c’est Lantier. Les propos de ce dernier sont d’une violence. Comment peut-on se détester à ce point ? Je connais des gens comme ça en France, j’ai déjà eu de malheureuses occasions de rencontrer des maghrébins perdus qui ont honte de leurs origines similairement à Lantier pour ses origines haïtiennes au cours de ma vie mais quand même, c’est toujours aussi choquant pour moi. L’auteur n’a l’air de dépeindre que des personnages raciaux complexés et j’ai trouvé cela légèrement problématique car je rappelle qu’il est blanc et bien que son parti pris soit pertinent, il n’a pas compétence à parler à la place d’une autre communauté surtout de complexe d’infériorité aussi gros. Ceci dit, le roman se lit comme un véritable miroir de la société américaine et j’ai trouvé que la complexité des rapports sociétaux surtout concernant les latinos était bien illustrée.

D’ailleurs, le cas des latinos aux US, même s’il n’est pas vraiment comparable au cas des Maghrébins en France m’a interpellé quant à certains problèmes identitaires qu’on peut rencontrer dans les deux communautés. Il y a toujours ce point de jonction sur notre route où on doit faire face à un choix : continuer d’être ce qu’on est et en être fier ou passer du côté obscur de la force en ne devenant plus que le reflet de ses origines, le basané de service. Difficile d’avoir toujours le cul entre deux chaises surtout quand on a une communauté aussi solide et exigeante que les Cubains de Miami. Le dilemme de Nestor était compréhensible, les Cubains et sa famille l’ont jugé très durement mais là aussi, leur point de vue était recevable. Décidément, c’est à croire que quoi que l’on fasse, on est toujours perdants alors autant rester fidèle à soi-même sans chercher à plaire à telle ou telle communauté. C’est ce qui m’a plu dans le personnage de Nestor. Dans le fond, c’est un brave type qui essaye juste de faire du mieux qu’il peut. Il ne fait ça ni pour la gloire ou la reconnaissance et il m’a paru très sympathique. Ah là là, est-ce que ce genre de flicaille existe dans la vraie vie ? Nous, on a le doit qu’aux racistes bêtes et méchants.

Mais les chapitres sont trop longs, les paragraphes trop longs, les phrases trop longues ! C’était infinissable. Arrivée à la moitié du livre, ma bonne volonté commençait à s’effriter malgré moi. Fin de lecture assez laborieuse. Et il y avait encore quelques défauts pour se rajouter.
Le premier notamment par la traduction hasardeuse de certaines insultes racistes. Je suppose que l’édition française a trouvé pertinent de remplacer ce que je suppose être le “nword“ dans la version US par “bamboula“ en français car ce point va jouer un évènement clé dans l’histoire mais il n’y avait franchement pas à faire l’analogie entre les deux insultes. Quand j’ai lu “bamboula“, je me suis instantanément retrouvé projetée dans la dure réalité de la France profonde. Je n’étais plus à Miami du tout. Il aurait été judicieux de garder l’insulte d’origine en anglais beaucoup plus percutante et authentique. De plus, un lecteur français un tant soit peu averti sait très bien ce que veut dire le “nword“ aux États-Unis donc vraiment mais alors vraiiiiiiiiiiiment pas la peine de traduire.
Le deuxième défaut, c’est les personnages féminins pas très reluisants, presque insignifiants. En fait, il n’y en a que deux, Magdalena et Ghislaine, ces deux seules femmes que l’auteur a mis en relief seulement parce qu’elles intéressent beaucoup Nestor. Ghislaine d’abord : oui, elle est gentille et tout ça mais quelle fragile. Si craintive, si peureuse, si niaise. On s’attend à plus de profondeur pour une fille qui paraît très éduquée mais c’est sa fragilité qui donne à Nestor l’envie de la protéger. Sous-entendu qu’il (et donc les latinos en général) est machiste ? Ensuite, Magdalena qui est un peu son contraire. Déjà, la première chose qui m’a choqué, c’est sa bêtise. Donc elle est infirmière mais ne sait pas ce que veut dire « immobilier » ? À chaque fois qu’elle prenait la parole, j’avais l’impression que c’était juste une demeurée. Un moment je me suis même demandé si l’auteur cherchait à nous refléter à travers elle le cliché de l’Américain moyen pas très futé ou si c’était vraiment juste le personnage qui est con du genre la belle femme écervelée attirée par le bling (cliché aussi). Mais le fait d’être infirmière (pas besoin d’être infirmière d’ailleurs) et de ne pas connaître la définition de certains mots que je qualifierais même de prosaïques m’a semblé pas très compatible.

Les derniers chapitres remontent bien le gros un peu ennuyant du livre. Toutes les intrigues s’entrecroisaient, j’avais hâte de savoir comme tout ça allait se dénouer. La fin est très bonne ! j’ai été prise dans toutes ses révélations policières et la résolution de l’enquête. J’ai beaucoup aimé et j’aurais voulu en savoir plus sur l’affaire Koroliov, John Smith ou encore sur comment le chef de la police allait gérer le bordel avec le maire mais je reste satisfaite de l’ensemble.
Ça m’a fait plaisir de voir que ça finit bien pour Nestor avec le début d’une histoire d’amour entre lui et sa belle effarouchée. Petite pensée à la toute fin pour Magdalena. A vouloir à tout prix fréquenter le monde des WASP, en devenir une même en méprisant les gens qui lui ressemblent, elle a fini par se brûler les ailes. Elle ne sait pas encore tout ce qu’elle a perdu.
Morale de l’histoire : restez-vous-même. A défaut d’être fier de vous, vous pouvez au moins vous assumez tel que vous êtes et c’est la première clé du succès.


Les extraits que j’ai choisis

« Allez vous faire foutre, espèces de »

treize secondes

« gros culs de flics ! Ça va gicler par vos putains de blazes, ouais ! » Nestor regarda l’écran… un titre apparaît : « Grand Theft Auto Overtown »… « Grand Theft Auto Overtown » ?… entendu parler de Grand Theft Auto, un jeu vidéo… mais c’est quoi cette saloperie ? Overtown, c’est ici…C’est ici, dans ce putain de monde, qu’Overtown a des héros – des mecs qui en ont, des vrais trompe-la-mort au volant, qui se foutent pas mal de vous autres, les flics, et de votre prétendue autorité ! Va te faire foutre, monsieur le Policier ! Tu peux te la coller dans le derche, monsieur le Policier ! Et ces deux gosses – ils sont prêts ! Un flic cubain se pointe avec un insigne autour du cou, ses lunettes Supremo noires et un holster au ceinturon en hurlant, « Police de Miami ! Haut les mains ! » et alors, qu’est-ce qu’ils sont censés faire – ramper ? – s’aplatir ? – demander grâce ? Tu rigoles ! Ils se replongent aussi sec dans Grand Theft Auto Overtown. Il y a des gens au moins qui savent reconnaître Overtown à sa juste valeur… un endroit où les mecs ont des couilles…et disent à ces putains d’envahisseurs étrangers d’aller se faire enculer. Le type qui a conçu ce jeu en connaissait un rayon. Y’a qu’à regarder à l’écran, là, pour savoir qu’on a des couilles, bande d’enfoirés de fils de putes d’Espagnols ! Grand Theft Auto Overtown !…

« Je pense que tout le monde c’est pourquoi nous sommes ici ? »… Le Maire passa son peloton en revue… abondance de hochements de tête approbateurs…puis regarda le Chef droit dans les yeux.
« Qu’est-ce qu’il a, votre Camacho ? Ce mec est une émeute raciale à lui tout seul. » Il ne plaisantait pas. « vous pouvez me dire avec qui il n’a pas encore foutu la merde ? Les Haïtiens, peut-être ? En plus, il n’est même pas commissaire adjoint ni même commissaire de quartier. C’est un simple flic, bordel, un flic de vingt-cinq ans qui a un putain de talent pour faire chier le maximum de gens. »
Le Chef s’attendait à la suite. Dio allait exiger qu’il le vire. Le chef n’éprouvait pas souvent ce sentiment… de ne pas être sûr de lui…Dans ses bons jours, son assurance et son charisme désarçonnaient Dio et toute sa bande de Cubains. Il avait pris part à des fusillades, de vrais règlements de comptes. Il avait risqué sa vie pour sauver des flics placés sous son commandement, y compris des flics cubains, eh oui. On lui avait décerné trois médailles pour actes de bravoure. Il avait une sacrée présence. Dans cette pièce, il aurait fallu mettre deux Cubains debout côte à côte pour égaler sa largeur d’épaules…trois pour obtenir un cou aussi large que le sien… quarante, ou peut-être quatre cents, pour accepter comme lui de risquer sa peau pour défendre une juste cause… il avait vraiment sauté du toit d’un immeuble de six étages sur un matelas qui avait l’air grand comme une carte à jouer vu de là-haut. Et pardon d’insister, mais il était un homme… contrairement à tous les autres occupants de cette pièce. Son assurance, sa vitalité, ce regard qu’il avait. Dans ce domaine, peu importait sa couleur. Il dégageait la plus rare et la plus rayonnante de toutes les auras…nul ne pouvait s’empêcher de contempler…l’Homme ! En cet instant, pourtant, ce n’était pas comme ça qu’ils le considéraient…Il le savait. En cet instant, tout ce qu’ils voyaient, c’était un negro…et ce foutu negro était là parce que si ce negro n’était pas un negro, nuestro negro, notre nègre, qui faisait ce que nous lui disions de faire, il ne mériterait même pas de se trouver dans cette pièce…Aucun des gars de Dio n’avait osé ne fût-ce que remuer un sourcil…même Dio…, mais il savait ce qu’ils pensaient avoir sous les yeux en cet instant précis…juste un autre gros lard black déguisé.

« Où sommes-nous ? demanda John Smith.
— Comté de Broward, mais je ne sais pas exactement où. Je ne suis jamais allé aussi loin à l’est.
— C’est vraiment bizarre ! s’écria John Smith inhabituellement animé. Vous savez pourquoi ? Nous venons d’entrer dans un pays inconnu…qui s’appelle l’Amérique ! Nous ne sommes plus à Miami. Vous ne le sentez pas ? Un Russe du nom d’Igor nous conduit aux States ! »
Nestor analysa ce concept en quête de traces d’insulte anti-cubaine, alors qu’il avait, lui aussi, éprouvé ce sentiment d’étrangeté un instant auparavant…En fait, John Smith était lui-même un étranger. Il était selon toute apparence l’incarnation vivante d’une créature dont tout le monde avait entendu parler mais que personne ne rencontrait jamais à Miami, le WASP, le Blanc Anglo-Saxons Protestant. Rationnellement, Nestor savait que la blague de John sur « un pays inconnu…les States ! » était inoffensive. Émotionnellement, elle lui restait en travers de la gorge, inoffensive ou non.

:::::: Putain :::::: se dit Ed Topping. :::::: Ce gosse est un morceau d’anthologie… Les gens se font une image tellement pittoresque des journalistes de presse, de tous ces types audacieux qui « révèlent » des affaires, « démasquent » la corruption et courent des risques insensés pour obtenir un « scoop ». Burt Lancaster dans Les Hommes du président, Robert Redford dans Le Grand Chantage…Ouais – et dans la vraie vie, ils sont à peu près aussi pittoresques que John Smith, ici présent. Si tu veux tout savoir, les journalistes de presse naissent à l’âge de six ans, le premier jour d’école. Dans la cour, les garçons se répartissent immédiatement en deux catégories. Immédiatement ! Ceux qui ont la volonté d’être audacieux et de dominer, et ceux qui ne l’ont pas. Ceux qui ne l’ont pas, comme John Smith ici présent, passent la moitié de leurs premières années à essayer d’élaborer un modus vivendi avec ce qui l’ont… n’importe quoi fera l’affaire, sans aller jusqu’à la servilité. Mais certains garçons qui se retrouvent du côté faible de la ligne de démarcation grandissent en nourrissant les mêmes rêves que les plus forts… et s’il y a une chose au monde dont je suis sûr, c’est ça : le garçon que j’ai devant moi, John Smith, en fait partie. Ils rêvent eux aussi de pouvoir, d’argent, de gloire, de maîtresses sexy. En grandissant, les garçons comme ce gosse comprennent instinctivement que le langage est un artefact, comme une épée ou un pistolet. Utilisé habilement, il a le pouvoir de…moins de réaliser des trucs que de les démolir – êtres humaines compris…y compris les garçons qui se sont retrouvés du côté fort de cette ligne de partage abrupte. Hé, mais ça correspond exactement à ce que sont les libéraux ! Idéologie ? Économie ? Justice sociale ? Tout ça n’est que leur panoplie de bal de fin d’année. Leur politique a été définie pour la vie dans la cour d’école, quand ils avaient six ans. Ils étaient les faibles et depuis, ils en veulent aux forts. Voilà pourquoi tant de journalistes sont libéraux ! Ce qui s’est passé dans la cour d’école et les a poussés vers le mot écrit…les a aussi poussés vers le « libéralisme ». C’est simple comme bonjour ! Tu parles d’une ironie ! Dans le journalisme, si tu veux exercer le pouvoir par les mots, le génie rhétorique ne suffit pas. Il te faut du contenu, il te faut de la matière, il te faut…des informations en un mot…et il va falloir que tu les trouves toi-même. Toi, toi qui viens du côté des faibles, tu peux être pris d’un tel besoin d’informations nouvelles que tu finis par faire des trucs qui terrifieraient n’importe quel homme fort issu de l’autre côté de la ligne de partage. Tu te fourreras dans des situations dangereuses au milieu de gens dangereux…avec délectation. Tu fonceras tout seul, sans le moindre appui…avec enthousiasme ! Toi, toi – avec tes airs de faible –, tu finis par aborder la plus abominable crapule avec une requête. « Tu as une information, et j’en ai besoin. Et je la mérite ! Et je l’aurai ! » ::::::

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