Ellana, la Prophétie

Le Pacte des Marchombres, tome 3, Pierre Bottero
tome 1
tome 2

Présentation

« L’ouverture est le chemin qui te conduira à l’harmonie. C’est en s’ouvrant que le marchombre perçoit les forces qui constituent l’univers.
C’est en s’ouvrant qu’il les laisse entrer en lui.
C’est en s’ouvrant qu’il peut espérer les comprendre. »

15.5/20

Chronicle

J’avais tellement hâte de retrouver Ellana, de me fondre une dernière fois dans les pages de cette trilogie tout en poésie et en émotions. Quelle n’a pas été ma surprise dès la lecture des premières pages ! J’étais là, genre : “tain, j’ai encore raté un truc ou quoi ?“

Ellana, un BÉBÉ ?! Salim ? Ewilan ? Edwin ? Mais qui sont ces gens ? Où suis-je ?!
Et c’est donc là que j’ai appris, que Le Pacte des Marchombres est en fait un cycle de l’univers de Gwendalavir ! En gros, c’est un spin-off de La Quête d’Ewilan, la toute première série qui ouvre cet univers ! Il n’y pas moins de 6 séries là-dedans ! Les deux premiers tomes du Pacte des Marchombres se suivent mais ce troisième et dernier opus se passe après les évènements de La Quête d’Ewilan et des Mondes d’Ewilan ! J’ai déjà entendu parler de cette série mais je n’aurais jamais pensé que la trilogie d’Ellana en faisait partie. Je n’ai lu ni La Quête ni Les Mondes, j’ai le seuuuuuuuuuuum !

Il y a quand même une énorme partie de l’histoire (indirectement reliée à Ellana mais quand même !) que je ne connais pas donc c’était un peu déroutant. Je ne m’attendais pas du tout à ça, moi qui voulais tellement la retrouver là où je l’avais laissée. En fait, je me suis sentie totalement en décalage avec le temps du livre (ceux qui auront lu le tome d’avant comprendront ce que signifie le temps de quelque chose).  Je me suis arrêtée au tome 2 alors que le tome 3 reprend avec 6 tomes en plus à son actif issus de deux autres cycles parallèles à celui-ci. J’ai trouvé qu’il y avait une rupture très nette entre les deux premiers livres de la trilo et ce dernier. Ça m’a un peu dépité car j’avais tellement aimé les précédents et je me suis sentie ici comme déconnectée. Ce n’était plus vraiment pareil. Je ne sais pas trop comment le formuler, c’est très abstrait mais j’ai senti que l’ambiance de la série s’était un peu altérée, du moins pour le début du bouquin.

En effet, les 250 premières pages sont un résumé de la série d’Ewilan (ou peut-être pas mais en tout cas c’est une longue analepse) de toutes les aventures qu’ont vécu Ellana et ses nouveaux compagnons juste avant qu’elle ne se fasse poignarder par Nillem. Cette première partie du livre détonne avec tout ce que j’ai pu lire auparavant. La tournure que prenait le récit m’a surprise et frustrée à la fois car bien qu’il ait été intéressant de découvrir ce qu’il s’est passé avant, moi j’avais surtout envie de savoir ce qu’il se passait maintenant ! J’aurais préféré qu’on reste focus sur l’action présente.
En plus de ça, j’aurais aussi voulu savoir comment s’est construite l’histoire d’amour entre Ellana et Edwin et comment elle a fait la rencontre de Salim et d’Ewilan et a décidé de prendre Salim comme élève. J’aurais vraiment vraiment voulu en être témoin car je sais que l’amour et l’enseignement de la voie sont des étapes archi importantes dans la vie d’un marchombre donc c’est comme si je ne connaissais plus trop Ellana. Je suis dépitée que l’auteur m’ait privé de de privilège. Ellana a tellement grandi, mûri et changé. J’aurais voulu grandir avec elle.

Cependant, la partie sur les flashbacks ayant été évacuée, on commence à retrouver peu à peu cette ambiance si particulière. J’ai bien aimé suivre la progression des deux groupes, Ellana seule d’un côté et les autres de l’autre pour localiser la cité des mercenaires et sauver Destan. Ça m’a fait plaisir de revoir les Petits, ils sont si drôles et touchants. Ils aiment tellement Ellana qu’ils étaient prêts à sacrifier Ilfasidrel (et même leurs chapeaux !) pour que notre héroïne puisse s’envoler de nouveau. Toutefois, je trouvais qu’il manquait encore quelque chose par rapport aux deux précédents tomes.

En fait, mon plus gros point de déception dans ce final, c’est qu’il n’a plus rien à voir avec le début. Pour moi, la prophétie aurait dû être au cœur de ce tome mais ce n’est pas le cas. Destan est l’enfant de la prophétie, raison pour laquelle les mercenaires l’ont enlevé, soit, mais la prophétie n’est pas le sujet de l’intrigue, elle en est le prétexte. Centrer l’intrigue sur le bébé plutôt que sur la prophétie a effacé tout l’esprit de liberté et la spiritualité de la voie marchombre pour focaliser sur des besoins plus primaires (la vengeance, l’urgence et le besoin de protéger son enfant). En définitif, c’est quoi le but de cette prophétie ?? Les explications de Sayanel à Nillem sur son sens sont justement dénuées de sens, ça ne veut rien dire. Et je signale qu’au départ, c’était Jilano qui croyait au pouvoir de cette prophétie, pas Sayanel ! On ne sait toujours pas à la fin pourquoi les fils du Chaos tenaient tant à récupérer Destan et d’où cette prophétie tient son origine. Et l’ultime déception pour moi, la plus énorme, c’est Nillem. Je m’attendais absolument à voir un affrontement final entre elle et lui. Il me semble que c’était le plus grand point de tension de toute cette trilogie. Ici, Nillem est un personnage secondaire qui ne joue pas le grand rôle qu’il aurait dû jouer. En plus de cela, je n’ai pas du tout compris

voir le spoil son affrontement contre Sayanel : donc Sayanel lui a fait chevaucher la brume et l’a tué dans un autre endroit ???

Du coup, ça reste bien sûr une bonne fin mais elle n’est juste pas dans la continuité de la série. Je suis désolée mais ce final n’est pas dans le temps. Je me sens…dépitée, oui c’est bien le terme. Ça reste néanmoins une très belle lecture. Quand la combat est enfin gagné, la fin est wahou. Les mots sont wahou. C’est si beau.

Après ça, j’attendais seulement qu’on retourne à la véritable histoire d’Ellana entre quête de soi, spiritualité et apprentissage. On la retrouve donc à la fin du livre. J’aime le fait qu’il y ait tellement de sentiments et d’émotions dans l’écriture. Certains passages sont si touchants. Rien que l’écriture me donne les larmes aux yeux (je sais, je suis dans l’abus mais laissez-moi abuser tranquillement 😭). Je l’avais déjà dit au tome 2 mais je savais que le moment de la séparation sur la montagne représentait le pic de toute la trilogie. La séparation entre Salim et Ellana et l’écho si lumineux que cela renvoyait à Jilano, tout ça m’a submergé. Encore une fois, j’ai adoré ce moment de liberté sur le sommet de cette montagne enneigée. Gouter à la vie du haut d’un pic, voir l’avenir du haut d’un pic, se découvrir soi-même du haut d’un pic. J’aurais voulu que Jilano soit là – il était là.
Ahh j’aimerais être libre comme l’air moi aussi, ouvrir mes bras au ciel et me laisser guider par le vent. Parler aux étoiles, confier mes secrets à la lune et laisser la nuit sécher mes larmes (oh, ça y est, Amel la poétesse du dimanche est de retour).

  ((Le pire, c’est que je suis vraiment une poétesse donc je ne sais même pas pourquoi je m’auto-fous de ma gueule haha))

Merci Pierre Bottero pour m’avoir ouvert la voie des marchombres. C’est si jolis mots écrits pour l’éternité. On finit tous par mourir un jour, la réponse du savant. La maman d’Ellana lui a dit que celle du poète est qu’elle sera toujours là, dans son cœur. Merci.


Les extraits que j’ai retenus

Le poignard s’enfonça jusqu’à la garde dans l’aine d’Ellana. 
Elle hoqueta. Ses griffes jaillirent, déjà Nillem, plaqué contre elle, remontait la lame dans un geste irrésistible. Lorsqu’elle atteignit les côtes, il la fit tourner deux fois et la dégagea d’un coup sec.
Ellana s’affaissa lentement. 
— Assez gaspillé de temps, fit-il en se détournant. On y va. 
— Pourquoi es-tu intervenu ? protesta Ankil Thurn. Elle était à moi. 
Nillem lui jeta un regard glacial. 
— Ne sois pas stupide. Nous avons déjà perdu trois des nôtres. Tu n’avais aucune chance. 
Il rengaina son poignard avant de poursuivre :
— Et ne dis pas n’importe quoi. Elle n’était pas à toi mais à moi. Elle a toujours été à moi. 
A genoux, les bras contre son ventre, Ellana vit les mercenaires sauter en selle et s’éloigner. 
Avec son fils. 
Sa vue se troubla. 
Le nom du monde était souffrance.

La lune s’était levée à l’horizon, ronde et rousse. Salim se campa devant elle et, lentement, ouvrit les bras. 
Inspiration. Profonde. Mains qui montent, s’écartent, paumes tournées vers le haut. 
Expiration. Longue. Mains qui reviennent vers le centre. 
Inspiration. 
Expiration. 
Immergé dans la gestuelle marchombre, Salim sentit sauter en lui un ultime verrou. Il s’oublia pour s’ouvrir à l’univers et, en s’ouvrant, il se redécouvrit. 
Inspiration. 
Expiration. 
Une silhouette fine se glissa à ses côtés sans que le rythme de sa respiration ne marque la moindre variation.
Inspiration. Profonde. Mains qui montent, s’écartent, paumes tournées vers le haut. 
Expiration. Longue. Mains qui reviennent vers le centre. 
Les gestes d’Ellana se fondirent dans les siens. 
Ellana et Salim. 
Salim et Ellana.
Complémentarité parfaite du maître et de l’élève arpentant ensemble la même voie. 
Si loin et pourtant toute proche, la lune rousse souriait. 

❤️❤️❤️

Salim exultait. Il découvrait chaque jour davantage le bonheur d’avancer sur la voie du marchombre. Aux maîtres-mots d’ouverture et d’harmonie, Ellana lui avait permis d’ajouter celui de plénitude et il se demandait souvent, avec un frisson de délectation, combien il lui en restait à découvrir.
Elle finit par s’estimer satisfaite et tandis que, pour la quarantième fois, il sortait de la rivière, elle s’avança à son tour au-dessus du vide. 
Salim la vit s’élancer, si fine et aérienne que, pendant un instant, il crut qu’elle s’envolait. Pas de fioriture dans son plongeon mais un état de grâce. Bras ouverts, dos cambré, jambes tendues, ses longs cheveux noirs flottant derrière elle, elle fendit l’espace avec l’élégance d’un rêve. 
Elle entra dans l’eau sans provoquer la moindre éclaboussure, si ce n’est dans le cœur de Salim. 
« Merci, songea-t-il avec ferveur. Merci pour la voie que tu ouvres devant moi. »

❤️❤️❤️

— Avec tout le respect que je te dois, mon cher ami, tu es loin de connaître Ellana Caldin à moitié aussi bien que ce que tu crois. Elle fait partie de ces êtres rares dont la flamboyante richesse intérieure est à l’aune du mystère qui les entoure. Immense. Les simples mortels que nous sommes peuvent se réjouir de les côtoyer, jamais se targuer de les comprendre. 
Salim poussa un sifflement surpris. 
— Euh…Aoro ? Tu es sûr qu’Edwin apprécierait de t’entendre parler ainsi ?
— Parce qu’il devinerait que je suis amoureux de celle qui partage sa vie ? Pourquoi s’offenserait-il ? Mes sentiments m’appartiennent, Salim. Trop purs et forts pour interférer avec l’amitié qui nous lie, Ellana Caldin et moi. Je dénie à quiconque le droit d’y trouver à redire. 
— Mais tu…
— À quiconque, Salim. 
Le jeune marchombre approuva d’un hochement de tête. Quelques mois plus tôt, il aurait trouvé ridicule l’idée qu’Aoro, frêle et banal petit homme, soit amoureux d’Ellana. 
Ce n’était plus le cas. 
Le monde des sentiments était trop complexe pour que lui, qui le découvrait à peine, s’arroge le rôle de donneur de leçons. 
Sans compter qu’Aoro était tout sauf banal !
Un nouveau maître-mot se fraya un passage dans son esprit.
Respect.


— […] Demain, nous serons nombreux à mourir mais demain, une fois encore, nous serons invincibles. 
Il se tut et, pendant un long moment, le silence s’étira sur l’assemblée.
Puis un Frontalier, au dernier rang, leva les bras à la hauteur de son visage et, avec force, claqua ses mains l’une contre l’autre. Il recommença sur un rythme lent et, un à un, ses compagnons se joignirent à lui. 
La clameur sauvage de cet hommage se para soudain d’un vibrant écho métallique. Les hommes de la Légion noire avaient tiré leur sabre et, du pommeau, martelaient leur bouclier de vargelite. Les Thüls entrèrent alors dans la partie, frappant du poing leurs poitrines, et la nuit vola en éclats sous la puissance de ce vibrant témoignage de loyauté. 
Mille hommes. 
Un battement unique. 
Comme un cœur démesuré. 
Tant qu’il résonna, et il résonna longtemps, Edwin se tint droit, immobile. 
Il avait beau être mort, il était bouleversé. 

— Tu veux repartir ? s’affola Ouk. Chez les Humains ?
— Oui. 
— Mais pourquoi ? intervint Pil. Tu as vu de quoi ils sont capables, ce sont des fous sanguinaires, plus dangereux encore qu’Humph le trodd. 
— Je dois retrouver mon fils. 
Elle s’était exprimée avec une sécheresse qu’elle regretta aussitôt et qu’elle tenta maladroitement d’adoucir par un sourire. Les deux Petits échangèrent un regard penaud tandis que le rouge de leurs joues rebondies virait à l’écarlate. 
— Pardon, fit Pilipip, on avait oublié. 
— Le petit Destan, ajouta Ouk, tu ne peux pas l’abandonner aux mains de ce… comment tu l’appelles déjà ?
— Nillem. 
— C’est ça, Nillem. 
— Mais quand tu l’auras retrouvé, tu reviendras avec lui, n’est-ce pas ? Est-ce qu’il est aussi petit que toi quand nous t’avons rencontrée ?
— Beaucoup plus petit, Pil. J’avais cinq ans quand les Raïs ont tué mes parents et que vous m’avez recueillie. Destan, lui, n’a que quatre mois. 
— Petit comment ?
— Comme ça. 
Pilipip poussa un sifflement surpris. 
— C’est vrai que ça ne fait pas grand-chose. Est-ce que…Pourquoi tu pleures ?

❤️❤️❤️

— Je suis marchombre ! hurla-t-il. Je me fiche de tes chaînes et de tes épreuves. Je me fiche de tomber ! Je suis marchombre ! Tu entends, Ellana ? Je suis marchombre !
Comme si les mots avaient drainé sa colère et nettoyé son cœur, il s’apaisa soudain, tandis qu’une certitude se mettait à battre en lui. 
Il était marchombre. Libre ou enchaîné.
Parce que la liberté n’avait rien à voir avec un état physique. Parce que la voie vivait en lui. Parce que rien ni personne ne pourrait l’empêcher d’y progresser. 
Il leva les yeux vers Ellana. 
Elle avait fiché ses griffes dans une plaque de glace, coincé le bout de ses pieds dans une minuscule fissure. 
Elle le regardait. 
Si présente qu’il faillit s’étouffer dans l’élan de gratitude qui propulsa son âme vers elle. Elle qui l’avait choisi, guidé, éclairé. Elle qui, en l’enchaînant, avait achevé de le transformer en homme libre. 
— Je suis marchombre, lui dit-il sans savoir s’il avait vraiment prononcé ces mots. 
Je sais, lui répondit-elle en silence. 

— Quand nous séparons-nous ? chuchota-t-il. 
— Il y a deux réponses à cette question. Comme à toutes les questions. Celle du savant et celle du poète. Laquelle souhaites-tu d’abord entendre ?
— Je… Celle du savant. 
— Nous nous séparons maintenant. Tu vas descendre d’un côté de la montagne, moi de l’autre, et si nos routes, je l’espère, se croiseront souvent, elles n’en formeront plus jamais une seule. 
Salim attendit d’être certain que sa voix ne se briserait pas pour reprendre :
— Et la réponse du poète ?
— Rien ne peut séparer maître de son élève. Rien. Ni la vie ni la mort. 
Un souffle de vent, pareil à une caresse, s’enroula autour d’elle pour murmurer son accord à l’éternité. 

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